LA RUSSIE RESTE UN DES PLUS GROS EXPORTATEURS DU BLE

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La température anormalement chaude établie dans la partie européenne de la Russie, a engendré à l'étranger des spéculations sur la récolte éventuelle dans le pays.

   La température anormalement chaude établie dans la partie européenne de la Russie, a engendré  à l'étranger des spéculations  sur   la récolte éventuelle dans le pays.   

  Le ministère de l'Agriculture des États-Unis a baissé le pronostic de la récolte des céréales en Russie jusqu'à 79,8 millions de tonnes. À cet égard,   une série d'experts occidentaux  ont  exprimé    des craintes au sujet de la hausse possible  des prix  sur des marchés mondiaux, en premier lieu pour le blé. À son tour,   les  dirigeants  russes  soulignent qu'il n'y a pas de raisons   pour la panique. L'État dispose de  stocks du grain qui  suffiront  non seulement sur la satisfaction des besoins intérieurs, mais aussi  pour l'accomplissement  des plans sur   l'exportation -   près de 20 millions de tonnes.  Le  déficit de l'alimentation à cause de la sécheresse n'apparaîtra pas. Même si on récolte  80 millions de tonnes,   pour les besoins du pays,    c'est   plus que suffisant.  Toute  réduction ultérieure des paramètres peut amener seulement à l'établissement des prix plus élevés  pour  le grain à l'intérieur du pays. En conséquence, cela pourra réduire l'intérêt de son  exportation, marque le président de l'union russe des céréales Arcady Zlotchevsky.

« Nous comptons qu'il   nous   faudra exporter  pendant la saison actuelle au moins   10 millions  de tonnes, quelle que soit la situation.   Donc,     encore 10 millions de tonnes resteront.   Il y a eu des saisons,   il n'y a pas    longtemps,   lorsque  nous avions  un  niveau minimum de  stocks   - 3-4 millions de tonnes. Le niveau normal de  stocks  est compté  à raison de   17 % de la consommation,   selon les recommandations  du FAO.    Les chiffres  sont   rassurants :  on n'a rien à craindre.  Il n'y aura pas de   déficit. C'est pourquoi toutes ces humeurs paniques,  une  demande   excessive   sont sans   aucun fondement. Tout est basé   sur les attentes spéculatives ».

  En revenant aux craintes en ce qui concerne la hausse des prix du blé sur le   marché mondial, il faut prendre en considération la circonstance suivante. Au cours des années passées,  le prix sur les marchés mondiaux dépendaient traditionnellement de la récolte au Canada. Mais aujourd'hui, quand là, ainsi qu'au Kazakhstan et  en  Russie, il y a   une mauvaise récolte, la position  est assez  difficile. Pendant  le dernier mois,   le prix du blé a augmenté de 25 %. Une tonne coûte en moyenne 220 dollars, et il y a une crainte que vers le mois de septembre,   elle  n'augmente  encore  davantage.

Le ministère   russe de l'agriculture     note que    la Russie a   l'intention de développer l'exportation du grain. Maintenant,   Moscou livre 20 millions de tonnes sur le marché mondial. A quel point est-il   possible d'augmenter ce chiffre? Les experts trouvent qu'au minimum, jusqu'à 30 millions. Il faut prendre en considération  le fait qu'en Russie cette année,   on  a ensemencé   seulement 48 millions d'hectares, dont  plus de   9,5   millions  d'hectares  sont  perdus à cause de la chaleur anormale. Mais le pays dispose de  ressources considérables - les terres  qui n'ont   jamais  été labourées.

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