Les carences dans la sécurisation de la centrale hydroélectrique de Baksan ont favorisé l'attentat commis mercredi matin contre cet ouvrage en Kabardino-Balkarie, a annoncé jeudi le chef du Comité d'enquête auprès du Parquet général de Russie, Alexandre Bastrykine.
"Les causes et les conditions ayant favorisé cet attentat sont évidentes. Il s'agit malheureusement de la mauvaise surveillance de la centrale par la police et de l'absence de protections nécessaires à sa sécurité", a-t-il déclaré.
Après avoir abattu deux policiers préposés à la garde de l'ouvrage, des inconnus se sont emparés de leurs armes de service et ont pénétré dans la salle des machines. Là, ils ont roué de coups trois employés et posé des engins explosifs artisanaux avant de s'enfuir. Quatre bombes ont explosé, détruisant des groupes électrogènes et d'autres équipements. Une bombe a été désamorcée.
L'attentat contre la centrale a été précédé d'une explosion devant la grille de la Direction régionale de police de Baksan qui n'a pas fait de victimes.
Selon les sources au sein des forces de l'ordre, ces deux épisodes font partie d'une attaque terroriste planifiée.
