Les débats sur le nouvel accord START dépassent le cadre des Comités du Sénat américain. Trois événements liés à la ratification de l'Accord ont eu lieu lundi à Washington. Les démocrates prennent le dessus.
Thomas Duschl, ex-leader démocrate au Sénat américain, a exhorté à ratifier au plus vite le nouvel Accord START. Le refus de le ratifier pourrait provoquer l'anarchie nucléaire, a averti Tom Duschl.
La nouvelle association bipartite « Le consensus pour la sécurité américaine » a donné la première conférence de presse. Il est souligné dans le manifeste de l'association que le consensus traduit le soutien bipartite des efforts en vue de garantir la sécurité nucléaire. L'accord est qualifié de « démarche d'importance critique ».
L'ex-collaborateur du Pentagone Henry Sokolski et l'expert de la Fondation du patrimoine Steven Grouws ont souligné qu'il ne fallait pas se hâter de ratifier l'accord.
Tout porte à croire que les problèmes de la sécurité nationale ne sont qu'un prétexte formel pour engager les débats. La discussion fait penser à un front de confrontation totale entre le parti démocrate au pouvoir dirigé par Barack Obama et l'opposition républicaine. Les républicains font feu de tout bois en essayant de saper les positions des démocrates aux élections intermédiaires au Congrès américain qui auront lieu en novembre. L'Accord START convient on ne peut mieux pour réaliser cet objectif, dit le membre du Conseil pour la politique extérieure de défense Alexeï Arbatov, directeur du Centre de la sécurité internationale.
Les problèmes des accords internationaux sur le désarmement et la sécurité sont utilisés comme les instruments dans la lutte politique intérieure. L'opposition républicaine déploie les efforts pour compromettre la politique intérieure, économique et extérieure du président Obama.
Les démocrates cherchent à persuader les républicains de renoncer aux ambitions politiques lors de l'examen de l'Accord START suscitant des débats de plus en plus acharnés au Sénat et ailleurs.