La Finlande refuse de coopérer avec la Russie sur les affaires familiales

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La Finlande a refusé de coopérer avec la Russie au règlement des affaires civiles et familiales. Pavel Astakhov, ombudsman des enfants auprès du président de Russie pense que les autorités finlandaises ont commis une bévue grave en termes du droit international.

La Finlande a refusé de coopérer avec la Russie au règlement des affaires civiles et familiales. Pavel Astakhov, ombudsman des enfants auprès du président de Russie pense que les autorités finlandaises ont commis une bévue grave en termes du droit international. A son tour, le défenseur des droits de l'homme réputé en Finlande Johan Beckman qui a récemment fait un séjour en Russie, a qualifié ce qui se passe dans son pays avec les femmes et les enfants russes d'un système inédit de violation des droits de l'homme et de répressions.

Les scandales autour du retrait des enfants des familles mixtes russo-finlandaises éclatent en Finlande avec une régularité inquiétante. Selon Pavel Astakhov, l'accord dans ce domaine devait permettre d'éviter les situations de conflit. Ceci d'autant plus que Moscou et Helsinki sont parties prenantes d'une seule et même Convention des droits de l'enfant qui prévoit entre autres l'extension de la coopération bilatérale. Pourtant, pour une raison ou une autre, les Finlandais préfèrent appliquer exclusivement leur propre législation qui permet de retirer les enfants à leurs parents sans aucune décision judiciaire, - a noté Pavel Astakhov dans une interview à la Voix de la Russie.

A mon vais la situation qui s'est créée en Finlande frise la catastrophe. Si cela continue comme ça, il se peut que dans dix ans la moitié des citoyens seront privée de leurs enfants et l'autre moitié sera en charge des enfants des autres. 11 000enfants sont tous les ans retirés des familles en Finlande  dont la population représente à peine 6 millions de personnes. C'est un chiffre exorbitant. Il va de soi qu'il faut que chacun de ce cas soit connu de l'opinion publique parce toutes les informations sur les situation de ce gente sont actuellement bloquées en Finlande. Notons également qu'on y compte aujourd'hui un grand nombre de familles mixtes russo-finlandaises. Or, les services sociaux n'ont même pas de spécialistes qui maîtriseraient le russe et comprendraient les particularités nationales, culturelles et religieuses des Russes.

La situation qui s'est créée en Finlande dans le domaine de la protection des droits des enfants dans les familles russo-finlandaises, est vraiment très grave. On pourrait rappeler à cette occasion l'histoire des familles Rantala et Salonen qui ont pâti de l'arbitraire des autorités finlandaises. Les problèmes dans la vie de Robert Rantala ont commencé après la querelle avec un élève de sa classe, quand le petit a dit qu'il pouvait repartir en Russie parce qu'il avait aussi la nationalité russe. Les pédagogues en ont averti les organes de tutelle qui, au lieu d'examiner la situation, ont placé l'enfant dans un centre d'accueil. Au printemps dernier la justice finlandaise a également joué un mauvais tour à la Russe Rima Salonen. Son ex-mari a enlevé leur enfant commun et l'a sorti de Russie à destination de Finlande dans le coffre de voiture du consul finlandais! Quant à la Russe Valentina Putkonnen, le service social finlandais lui a retiré sa fille uniquement parce qu'elle avait insisté pour que celle-ci mange la soupe avant le dessert. En ce mois de juillet, les services sociaux ont retiré à Anastasia Piukonnen résidant en Finlande sa fille âgée de 8 mois. Selon elle, son ex-mari, le procureur de la ville de Mikele, a usé de sa situation officielle pour retirer l'enfant à sa mère parce qu'il ne voulaient pas qu'elle grandisse à moitié russe.

La Cour européenne des droits de l'homme avait rendu plus d'un jugement de condamnation contre la Finlande pour le retrait précipité des enfants de leurs familles d'origine. Pour éviter que ces histoires se répètent à l'avenir, le Comité antifasciste finlandais a mis au point en mars dernier un projet d'accord entre la Russie et la Finlande sur la défense des droits des enfants. Le texte prévoit entre autres la parité des droits  des deux pays pour l'accueil en leur territoire de l'enfant s'il est retiré de sa famille ou si on se prépare à le placer dans une famille ou un centre d'accueil. Mais c'est précisément cela qui ne convient pas aux autorités finlandaises, pense le défenseur des droits de l'homme et docteur en politologie Johan Beckman. Jugez vous-mêmes, le pays compte une centaine de  centres d'accueil privés qui reçoivent tous les jours de l'état 500 euros pour l'entretien d'un seul enfant. La famille d'accueil, quant à elle, reçoit 3000 euros par enfant et par mois. Par conséquent, l'idée de Johan Beckman concernant l'argent qu'on fait sur les enfants n'est pas dénuée de fondement d'autant plus que 11 000 enfants ont été retirés de leurs familles rien que l'année dernière.

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