Le Parquet de Paris se refuse à citer les attentats dans lesquels les Tchétchènes interpellés en France pourraient être impliqués, mais les soupçonne d'entretenir des liens avec le chef terroriste tchétchène Dokou Oumarov, a confié à RIA Novosti un porte-parole du parquet, qui a requis l'anonymat.
Lors d'une enquête effectuée à la demande des autorités russes, la police française a interpellé le 5 juillet au Mans trois hommes et deux femmes. Ces dernières ont peu après été relâchées.
Transférés à Paris, les trois hommes ont été mis en examen pour "participation à une organisation criminelle liée à une opération terroriste".
Selon l'interlocuteur de l'agence, les intéressés sont liés à un homme arrêté en possession d'armes et d'explosifs en novembre 2009 à Moscou. Cet homme était un refugié politique qui résidait au Mans, comme les trois Tchétchènes interpellés. C'est la raison pour laquelle le parquet parisien a ouvert une enquête sur leurs liens éventuels avec cet homme.
"L'homme arrêté en Russie est un membre présumé du réseau terroriste de [Dokou] Oumarov", a ajouté le porte-parole.
Le dossier a été confié aux juges antiterroristes Nathalie Poux et Christophe Teissier. A leur demande, deux des trois Tchétchènes ont été placés en détention provisoire et le troisième libéré sous contrôle judiciaire.
Tous les trois séjournent légalement en France. L'un est réfugié politique, l'autre aurait récemment obtenu ce statut et le troisième a demandé l'asile politique, a précisé l'interlocuteur de l'agence.
Il ignore quand les Tchétchène sont arrivés en France et s'ils avaient un emploi ou non. Selon les médias français, les intéressés sont âgés de 21 à 36 ans.
Tchétchènes interpellés en France: aucune précision sur les délits incriminés
20:56 16.07.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
S'abonner
Le Parquet de Paris se refuse à citer les attentats dans lesquels les Tchétchènes interpellés en France pourraient être impliqués, mais les soupçonne d'entretenir des liens avec le chef terroriste tchétchène Dokou Oumarov, a confié à RIA Novosti un porte-parole du parquet, qui a requis l'anonymat.