A Bruxelles, on a fait comprendre au dissident: son entêtement risque de lui coûter cher. Les économistes prédisent la croissance du déficit budgétaire jusqu'à 7% vers la fin de l'année en cours. Bratislava ne pourra pas se passer d'emprunts à l'étranger.
La menace n'a pas eu d'impact. L'idée de l'aide financière aux partenaires de l'UE est très impopulaire en Slovaquie. Les arguments suivants n'ont pas aidé : les engagements d'octroyer une aide financière aux pays à problèmes ne signifie pas l'allocation de l'argent liquide.
Les chiffres de l'endettement des voisins de la zone euro que les médias présentent régulièrement à la population, n'ajoutent pas de l'optimisme non plus. Pour la Grèce, on alloue pour trois ans 110 milliards d'euro, elle en dépensera 45 milliards dans l'année courante. La dette de 650 milliards pèse sur l'Espagne. Donc, il faut les sauver aux frais des moyens globaux des pays de la zone euro. Mais Bruxelles a jeté de l'huile sur le feu, ayant fait savoir que les banques d'affaires instables pouvaint aussi s'adresser au fonds pour demander de l'aide.
À propos, les accords mentionnés sur l'assistance ne sont pas ratifiés pas les parlements de l'Italie et de la Belgique. Les obligations de non d'un seul, mais bien de trois pays de la zone euro sur 16 manquent. A quel point les liens au sein de la zone euro sont solides? Ici, l'opinion du professeur Iakov Mirkine, le directeur de l'Institut des marchés financiers et de l'économie appliquée de l'Académie Financière auprès du gouvernement de la Fédération de Russie :
«La zone euro est hétérogène, bien que la Slovaquie, la Slovénie, la Tchéquie soient devenues récemment des pays développés selon la classification internationale. Néanmoins, d'après plusieurs paramètres ce sont les économies en voie de développement. Une prévision: la proportion des conflits n'est pas telle pour que la zone euro risque la rupture. On peut supposer qu'il y aura des négociations (avec la Slovaquie), l'exhortation. Les parties arriveront au consensus. C'est que, sans tomber d'accord, les parties perdenbeaucoup plus qu'elles ne gagnent».
Le leader informel de l'Eurogroupe Jean-Klod Junker a fait savoir entre-temps : Bratislava respectera les accords atteints par la plupart des pays de la zone de l'euro. En guise de réponse, le Premier ministre slovaque Radicova a fait clairement allusion cette : sa position négative ne coïncide pas forcément avec l'opinion de la plupart des membres du nouveau Cabinet. La revue allemande «Manager Magazin » prédit la variante suivante du compromis. La Slovaquie, finalement, donnera son accord contre la réduction de la somme de son versement dans le fonds commun. Le plus probablement, ce sera le cas.