Malgré les mesures anti-corruption on n'observe pas de progrès évidents dans la lutte contre la corruption en Russie. La base légale pour une lutte efficace contre le vol et la corruption existe mais son application est insuffisante. Une loi adoptée en 2008 avec la stratégie nationale de lutte contre la corruption et plusieurs décrets présidentiels n'ont pas permis d'avancer considérablement dans cette direction. Voici les propos du président:
"Pratiquement tous ceux qui suivent les événements dans le pays, ceux qui se heurtent à la corruption dans leur vie quotidienne, disent qu'il y a peu de changements mais c'est bien qu'on a commencé à en parler. Il y a plusieurs années, l'opinion dominante était celle qu'il était impossible de lutter contre la corruption. Mais aujourd'hui les gens ordinaires, les représentants de la société civile et du business et les hauts fonctionnaires sensés estiment que nous avons bien fait de commencer ce travail", a dit Dmitri Medvedev.
Selon le chef du Comité national anti-corruption, Kirill Kabanov, les dimensions du problème en Russie est telles qu'on ne peut combattre la corruption que par les efforts de toute la société.
"Il existe plusieurs formes de lutte de la société contre la corruption. Premièrement, la société le fait en participant aux élections. Secundo, elle le fait par le contrôle par le biais des media. Mais la société ne s'est toujours pas prononcée sur les initiatives anti-corruption du président. Nous n'avons pas décidé la question du contrôle public et parlementaire. Dieu merci encore que le président avance des initiatives réelles, y compris celles législatives, qui sont mises en place," a dit Kirill Kabanov.
En conclusion, on doit constater que la solution du problème peut être avancée seulement à condition que toute la société se montre intolérable à la corruption et observe rigoureusement la loi.