Les chercheurs affirment que la fréquence des sècheresses dans diverses parties du globe a considérablement augmenté. Et c'est une tendance générale, provoquée par l'impact du facteur homme sur le climat, ainsi que par les changements naturels de celui-ci. L'agriculture mondiale est sur le point de prendre des mesures très sérieuses pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques.
Il est logique que la lutte contre la faim et la misère ait été l'un des sujets clés, examinés au récent sommet du G8 au Canada. La déclaration de Muskoka, adoptée à son issue, parle de la nécessité d'augmenter le rendement de l'agriculture.
Des progrès dans ce sens buttent contre des difficultés économiques, mais aussi contre des cataclysmes naturels. Chacun des pays touchés par la sècheresse, étudient ses propres mesures pour sauvegarder la récolte et compenser les pertes.
A la récente réunion du présidium du gouvernement de Russie le Premier ministre Vladimir Poutine a promis aux régions sinistrées une aide financière, dont l'importance serait définie prochainement, ainsi que d'autres mesures de compensation pour les agriculteurs. Même si l'on ne saura pas appeler heureuse la situation touchant la récolte, toute panique au sujet du manque de denrées alimentaires ou à propos d'une réduction sensible du potentiel d'exportation de la Russie est absolument infondée, estime le président de l'Union céréalière de Russie Arkadi Zlotchevski.
Toutes les rumeurs à propos d'un déficit, d'un manque de blé, que le pays ne se suffira pas en denrées alimentaires n'ont aucun fondement.
En dépit de la situation d'exception décrétée dans 16 régions russes et les pertes de cultures sur environ 9 millions d'hectares, les réserves de l'Etat et les possibilités des agriculteurs permettront de garder la situation stable.
On comprend que les mesures urgentes des gouvernements de Russie d'autres pays en vue de préserver la récolte et de garantir la sécurité alimentaire apporteront un résultat. Mais il y a de moins en moins de raisons pour rester tranquille. Dans un avenir proche le changement du visage climatique du monde pourra concerner personnellement chaque habitant de la planète Terre.