Dimanche, le 11 juillet, les regards des milliards de gens étaient tournés vers un point de la planète - le stade central de la capitale de République Sud-Africaine Johannesburg, d'où se passait retransmission télévisée du jeu final de la Coupe du Monde de football-2010. Le soir du même, jour dans la capitale de l'Ouganda Kampala, a eu lieu double un attentat dirigé contre des centaines de supporters suivant les péripéties de la finale ....
La première bombe a explosé dans un restaurant éthiopien de Rabalagala, dans la banlieue du sud de Kampala, - écrit notre commentateur Alexeï Grigoriev. - Pratiquement en même temps, dans le club sportif de la région de Cyandondo vers l'est de la capitale, il y a eu la deuxième explosion. Lundi matin, la police ougandaise a communiqué le nombre des victimes des attentats - 74 morts et 65 blessés. « On communiquera plus tard la nationalité des victimes », - a déclaré aux journalistes l'attaché de presse de la police Judith Nabakooba, ayant ajouté que parmi elles, il y avait éventuellement un Américain. Personne n'a revendiqué ces attentats, cependant, selon l'avis des policiers haut placés d'Ouganda, ils étaient perpétrés par des membres des milices illégales, probablement, des kamikazes. Il n'est pas exclu que le groupement islamiste somalien Shebab lié avec Al Qaida d'Oussama Ben Laden soit impliqué. Il y a des raisons de soupçonner notamment ce groupement, car le 5 juillet, son leader Ahmed Abdi Gobane a publiquement exprimé des menaces par en ce qui concerne l'Ouganda et le Burundi.
Selon la décision de l'Union Africaine, les militaires de ces deux pays notamment, doivent faire une base de la mission des pacificateurs africains, presque 8 milliers - Amisom, qui doit commencer un de ces jours des opérations militaires en Somalie contre le groupe islamiste Shebab pour le soutien des pouvoirs légaux de Mogadiscio dans leurs efforts de normaliser la situation dans le pays. On sait aussi que les pacificateurs en Ouganda sont formés par les des spécialistes militaires américains, donc, ils se sont retrouvés aussi une cible des terroristes.
Ayant choisi pour les attentats notamment le 11 juillet, le jour où l'attention du monde entier était focalisée sur l'Afrique, le groupement Shebab a déclaré encore une fois, de façon bruyante, ses intentions d'empêcher le retour de la Somalie à la vie paisible. Alors, il a lancé un défi à toute la communauté africaine. Il serait naïf de penser que le premier Championnat Mondial africain pourra tout de suite changer la vie de la plupart des Africains. Mais pour la plupart, il est devenu une source d'enthousiasme, de motivation, qui portera probablement des fruits dans l'avenir. Les actions de ceux qui mettent des barrières sur la voie du mouvement du continent en avant en sont d'autant plus odieuses. De Lagos à Kinshasa en passant par Nairobi et Libreville, l'espoir est né que le Mondial pourrait stimuler le tourisme et les investissements, et nuancer l'image d'un contient souvent associé à la pauvreté, à la violence et la mauvaise gouvernance. Telle était la réaction aux attentats en Ouganda des médias africains et autres, ainsi que des leaders de certains pays. En particulier, le président des États-Unis Barack Obama a condamné tout de suite ce qu'il qualifié d ' "attaques lâches et déplorables ". Le président de Russie Dmitri Medvedev a envoyé ses condoléances au président d'Ouganda Yoweri Museveni. « la Russie dénonce résolument le terrorisme dans toutes ses formes et prône la consolidation des efforts de la communauté internationale dans la lutte contre ces crimes inhumains », dit le télégramme du président russe dont le texte a été diffusé lundi par le service de presse du Kremlin.