Les sanctions contre l'Iran amèneront les autorités de ce pays à entamer une coopération avec la communauté internationale, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien, estime le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.
"Les sanctions sont en mesure de produire l'effet recherché, à savoir de focaliser l'attention des dirigeants iraniens sur la nécessité de coopérer pleinement avec la communauté internationale, l'AIEA et les Six qui s'efforcent d'engager des négociations diplomatiques avec Téhéran. Nous croyons ces négociations ont toutes les chances de débuter", a déclaré M.Tchourkine dans une interview à la chaîne Russia Today.
Selon lui, ces pourparlers "convaincraient la communauté internationale du caractère pacifique du programme nucléaire de l'Iran".
"Et alors, nous offririons à ce pays toutes les possibilités nécessaires pour entretenir des contacts avec le monde extérieur", a ajouté le diplomate.
Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une nouvelle résolution prévoyant un durcissement des sanctions contre Téhéran. Il s'agit de la quatrième résolution sanctionnant l'Iran pour son refus d'éclaircir certains aspects de son programme nucléaire, notamment ceux liés à la production d'uranium enrichi à 20%.
Début juillet, le président Barack Obama a signé une loi prévoyant l'élargissement des sanctions unilatérales américaines contre Téhéran. Washington a accentué sa pression sur l'Iran en incluant dans la "liste noire" plus de 30 personnes morales et physiques qu'il soupçonne de participer à la mise au point de missiles balistiques.
Les sanctions pousseront l'Iran à coopérer avec la communauté internationale (Moscou)
21:09 12.07.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Ruslan Krivobok
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Les sanctions contre l'Iran amèneront les autorités de ce pays à entamer une coopération avec la communauté internationale, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien, estime le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.