En dépit de la politique de « redémarrage » annoncée par les Etats-Unis, la Géorgie reste le terrain servant à exercer une pression sur la Russie. C'est ainsi que Mourat Djioev, chef du MAE d'Ossétie du Sud a qualifié les propos tenus par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Tbilissi concernant l'intention de Washington de renforcer son influence en Géorgie. Au cours de sa visite dans ce pays elle a déclaré que les Etats-Unis allaient chercher à obtenir la « libération des territoires géorgiens occupés ». M. Djioev a dit que de telles déclarations ne contribuaient pas à un règlement des rapports entre l'Ossétie du Sud et la Géorgie. D'après lui, si les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux ont intérêt de voir une paix durable s'établir dans le Sud du Caucase, ils doivent arrêter de fournir des armes offensives à la Géorgie et convaincre Tbilissi à signer un document sur le refus de recourir à la force.
La Géorgie reste le terrain servant à exercer une pression sur la Russie
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En dépit de la politique de « redémarrage » annoncée par les Etats-Unis, la Géorgie reste le terrain servant à exercer une pression sur la Russie.