Organisée par la radio « La Voix de la Russie », la faculté du journalisme de l'Université de Moscou, ainsi que par la chaire du journalisme et de télécommunications de l'Unesco, la cinquième édition de cette conférence internationale a rassemblé dans la capitale russe des experts de renom dans la sphère des relations internationales et des activités anti-terrorisme. Cette année elle a été consacrée au thème touchant de près la communauté des grands moyens d'information - le rôle des média dans la couverture des actions terroristes.
L'absence d'une définition juridique exacte de la notion de « terrorisme » fait que les gens et les organisations pareilles sont traités par les journalistes dans certains pays de terroristes, tandis que dans d'autres - d'indépendantistes, a constaté Vladimir Sajine, observateur de notre radio et collaborateur à l'Institut de l'Orient auprès de l'Académie des Sciences de Russie.
Les Iraniens voient de nombreux mouvements radicaux comme ceux de libération nationale. Ce sont, en premier lieu, le HEZBOLLAH et le HAMAS. Qui plus est, durant de longues années l'Iran finance et arme ce premier.
Le problème est ces derniers temps de nombreux terroristes ont commencé à mettre la presse électronique à leur service, estime Azat Ibraguimov, chargé de cours à la faculté du journalisme à l'Université de Moscou.
Un rôle particulier incombe pour cette raison aux reporters internationaux, informant des actions terroristes. Le président de la compagnie publique de radiodiffusion « La Voix de la Russie » Andreï Bystritski est persuadé que dans ces questions là il ne doit pas y avoir de restrictions.
Qui informer et comment - c'est une question bien délicate. On doit aussi prévoir la réaction des gens suite à cette information. Je crois que la presse ne doit faire objet d'aucune restriction. Des mécanismes du journalisme autorégulant peuvent être la meilleure solution.
Il importe que des critères moraux soient présents dans le journalisme contemporain. Ces critères doivent d'un côté permettre aux média d'éviter de devenir une presse à scandales, savourant les détails des catastrophes meurtrières, et de l'autre, donner de points de repère nets pour informer à temps et de façon adéquate du terrorisme et des moyens de l'enrayer.
