L'action sur la pauvreté est menée par la communauté internationale au niveau étatique. Mais il importe non moins que chaque personne sensée ait conscience et détermine sa propre position en matière de solution de ce problème, aussi vieux que le monde.
La pauvreté provient de l'inégalité des gens, affirme l'écrivain publiciste Sergueï Klioutchnikov, qui dirige le Centre russe de psychologie pratique.
Les humains sont inégaux pour leurs possibilités et capacités. Les plus forts s'emparent des ressources financières, administratives, du pouvoir et les contrôlent longtemps. Evidemment, la disparité des revenus des riches et des pauvres varie suivant les régions du monde. Ce problème exerce un effet opprimant sur tout le développement de notre civilisation. Et engendre un sentiment de protestation. Parfois, moins que les pauvres, on voit se révolter des gens de couche sociale moyenne, sensibilisés à cette injustice et souhaitant changer l'état de choses présent.
A peine doit-on s'attendre à ce que toute l'humanité soit riche, poursuit ses réflexions Sergueï Klioutchnikov.
A peine peut-on niveler l'état matériel des gens comme on coupe le gazon. Nous en avons déjà eu l'expérience. Cela tournera en une explosion. Certes, les riches doivent partager. Mais pour aider à créer des chances égales à des personnes les plus actives. C'est un problème à la fois économique, psychologique et spirituel. Il concerne tous : les pauvres, ceux qui détiennent le pouvoir, les riches. On sait l'aversion pour ces derniers. Comme un homme l'a dit, il est impossible d'être riche et heureux dans un pays pauvre, déshérité. Devenue critique, la disparité des revenus des riches et des pauvres provoquera divers processus indésirables. Cela concerne la Russie et le reste du monde. En conséquence, la bonne solution sera de créer une société des chances égales, des possibilités vraiment égales. C'est l'objectif auquel il faut tendre.