La diplomatie parlementaire - c'est l'outil du développement des relations entre la Russie et l'Afrique

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Ici, la 61 e émission de notre programme hebdomadaire "GROS PLAN SUR L'AFRIQUE".

 


Ici,  la 61e    émission de notre programme  hebdomadaire  "GROS PLAN SUR L'AFRIQUE". Son animateur permanent - le commentateur Alexeï Grigoriev propose à votre l'attention l'article   «la diplomatie  parlementaire - c'est l'outil du développement des relations entre la Russie et l'Afrique»  et,  comme toujours,  l'aperçu   des événements «l'Afrique - l'écho de la semaine». Vous pouvez envoyer vos questions sur son e-mail yazon@ruvr.ru  

Cette semaine à Moscou, a eu lieu   la conférence internationale parlementaire  de deux jours   et le forum d'affaires au sujet «la Russie-l'Afrique   : les horizons de la coopération».  Leurs initiateurs, ce sont  la Douma d'État   (la Chambre  basse   du parlement russe) et le Partenariat Non commercial «l'Alliance Africaine»   avec  un soutien du Conseil de Fédération,  du  Ministère des Affaires étrangères et de la Chambre de commerce et d'industrie de   Russie. Les délégations parlementaires, ainsi que les businessmen de 39 pays d'Afrique ont pris part  au travail de la conférence et  du forum. La Russie était  représentée   par  des fonctionnaires du haut rang des départements officiels et des représentants d'une   série de compagnies de plus   de trente régions du pays. Bref, - écrit Alexeï Grigoriev, - la rencontre dans le format semblable   est   pratiquement la première dans l'histoire des relations russo-africaines. C'est ce que le président de   Russie Dmitri Medvedev a noté dans le message de bienvenue à ses participants. « La Russie, - a marqué, en particulier,  le président Medvedev,  - est prête     à développer nos relations,  traditionnellement amicales. Parmi les priorités,    on peut citer  le  renforcement  des liens bilatéraux et multilatéraux, l'approfondissement du dialogue politique, l'élargissement des contacts interparlementaires et humanitaires. Il est dans nos intérêts  communs  d'activer au maximum le partenariat commercial et économique,  de chercher    les nouvelles directions prometteuses   de la coopération ».

Le président du Comité   internationale de la Douma d'État Konstantin Kosatchev  a parlé pendant  la cérémonie inaugurale de la conférence    du    rôle des parlementaires russes dans le développement de la coopération économique entre la Russie et l'Afrique.   

Nous  autres, parlementaires,   nous utilisons  nos ressources autant que possible pour attirer le business russe   en  Afrique, - dit- il. -  Sur le continent africain travaillent déjà   les compagnies comme  Lukoil, Gazprom,   Novatek, Alrosa, Severnikel, la Banque du commerce extérieur,  les autres géants du business russe.  Mais l'État exerce,   d'une façon ou d'une autre, une   influence sur ces géants. C'est pourquoi,    une  autre  chose est importante :   la découverte        de l'Afrique   par   le  business russe moyen,   et peut être  même  petit.   Il ne  doit pas s'agir    exclusivement  de  la coopération dans les branches basées sur les  matières premières, bien qu'elles restent pendant  encore longtemps   "la locomotive" de notre coopération économique avec l'Afrique. La Russie se prononce   aujourd'hui pour la création de la sécurité internationale énergétique et l'Afrique  peut  devenir un des piliers de ce mécanisme.  Nous appelons nos  collègues africains à  se joindre à nous dans les efforts de changer la situation présente qui prend  en compte plutôt les intérêts des consommateurs des ressources énergétiques que  ceux des producteurs.  (Ce qui apporte un  préjudice  à  la Russie, par exemple,   et aux exportateurs africains des ressources énergétiques).  Cela se rapporte aussi, malheureusement,  aux autres types des ressources naturelles, que l'Afrique possède  en  grande auantité. 

Konstantin Kosachev a appelé les liens avec l'Afrique dans la sphère de la formation  « un bon héritage laissé par l'Union Soviétique  à  la nouvelle Russie ». Il a rappelé encore un autre  anniversaire,    l'Afrique en célèbre plusieurs  cette année :   50 ans  de l'Université de l'amitié des peuples    Patrice Lumumba,   créée en 1960 à Moscou pour la formation des  spécialistes  pour les    pays en voie de développement qui sont devenus   indépendants. Y compris   africains. L'Union Soviétique a formé   pour l'Afrique plus de cent mille spécialistes,  si l'on compte   seulement  ceux qui ont  le dipmôme des études   supérieures. Et  maintenant,   les parlementaires russes voulaient  faire renaitre  cette tradition pour qu'une nouvelle génération des enfants et des petits-enfants   africains aient la même impression de la Russie  que  celle qu'avaient  reçue leurs pères et leurs grands-pères.  D'ailleurs,   cette année au Ghana, - a communiqué Konstantin Kosachev, - on érigera   un  monument au grand poète russe Alexandre Pouchkine. Comme il  me semble,   il est profondément symbolique  que la mémoire  du  poète,  dont  les racines génétiques  remontent  à la région de  l'Afrique  située  vers le sud du Sahara, lie  nos pays. Mais  le principal  - ce n'est pas  le   passé, mais notre avenir commun et cet  avenir  existe  pour  la Russie et  les  pays africains,  a- t-il dit.  

Quand j'étais plus jeune, - se rappelle Alexeï Grigoriev, - j'ai eu  l'occasion de travailler presque deux ans comme    interprète  pour une    mission de  géologues soviétiques   au  Congo.  J'ai parlé  de mes   impressions sur le pays, sur les lieux   où les géologues travaillaient à un   participant à  la  conférence à Moscou - le député de l'Assemblée Nationale de la République du Congo Jean Claude Mouanda.  Il  est  pour la première fois à Moscou  et   il était très surpris  d'avoir entendu  de moi les noms des villages familiers  pour  lui. «Il serait bien de retrouver  ce qui  existait alors entre  nos pays» - m'a dit-il    dans l'interview....  

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