Ksenia Sobtchak

© Photo: RIA NovostiKsenia Sobtchak
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Ksenia Sobtchak. Une blonde aux longues jambes. L'enfant joyeux et scandaleux de l'establishment russe et des soirées fréquentées par des vedettes.

 

Ksenia Sobtchak.  Une blonde  aux  longues jambes. L'enfant joyeux et scandaleux de l'establishment russe et  des   soirées fréquentées par des vedettes.   On l'appelle une  «Paris Hilton russe» et encore  une «cover-girl du Kremlin».

Le père de Ksenia - Anatoli Sobtchak,  était le premier maire de Saint-Pétersbourg, une des plus grandes figures du mouvement libéral russe dans les années 90. Le compagnon d'armes   du premier président de   Russie Eltsine, l'ancien chef du deuxième président Poutine. Il est décédé en 2000. La mère de Ksenia Sobtchak - c'est Ludmilla Narousova,   sénateur. L'enfance de Ksenia  s'est  passée en compagnie des gardes de corps.    «J'ai      commencé  très tôt à vivre  la vie  des   grandes personnes,  se rappelle-t-elle, - et  c'était la  protestation contre les parents. Dès que j'ai reçu la possibilité de la liberté, je m'en suis imprégnée toute entière».

Dans son enfance,  Ksenia s'occupait   du  ballet et fréquentait   le studio des beaux-arts  à l'Ermitage, plus tard, ayant déménagé à Moscou, elle a  terminé  la faculté des relations internationales, le  MGIMO.  Nombreux sont ceux qui  marquent un   niveau  pas mauvais du tout    de la formation de Sobtchak, qui se sent absolument  à l'aise  comme   présentatrice de télévision,  pendant   les  conversations  avec n'importe quelle personne. D'autre part, les critiques sérieux marquent le  « mauvais goût»   de certains projets avec sa participation.  Le journal « Rossiiskaia Gazeta» parlait d'elle  en ces termes : « C'est  un  vide soigné, bien attifé,   enjolivé  qui  est  devenu une  marque  à la suite d'un concours de circonstances».

«Pourquoi me déteste-t-on unanimement, comme Hitler, je ne comprends pas, -   dit-elle. - Qu'ai-je  apporté  de si   terrible   aux masses  des gens? Je n'appelle personne à tuer, je ne tente pas de renverser le régime étatique. Moi, je ne suis qu'une animatrice   des programmes de divertissement».

Ksenia peut  apparaitre  sur l'écran   ayant  du style, bien instruite,  mais peut  aussi devenir  absolument impertinente et grossière.

« Je suis  très agressive.  Dans  la vie, comme  dans le travail, -   dit  Ksenia à propos d'elle-même. - Mais pour moi,   le   mot« ambitieux » ou  « agressif »- c'est une bonne épithète. Dans l'agression saine ou dans la vanité saine,  il n'y a rien de mauvais».

Elle est prête à gagner tous les nouveaux espaces  à  la télévision et, comme une  vraie  accro du boulot,  elle participe en même temps  à une   grande quantité  de projets.   Elle n'a pas de complexes  et   se moque de   son apparence   et, en particulier,   de  sa mâchoire inférieure  qui la fait ressembler  à un   cheval, dit-on.

  Aujourd'hui, elle a  28. Elle   reconnait avoir  commencé à vivre  en couple, sans se marier,  à  17 ans avec  un homme nettement   plus âgé qu'elle. Mais elle ne se voit pas dans le rôle d'une mère de famille et ne va pas créer  une vraie famille. On peut remplir par des  histoires romantiques   avec des hommes   connus  que l'on lui attribue   des pages des journaux à sensation pour  plusieurs  années  à venir,  et  des candidats à sa main   pourraient facilement organiser  un flash-mob   bien  nombreux.

Adorée par les uns et détestée par les autres, Ksenia Sobtchak ne laisse pratiquement personne indifférent. Les cotes de ses programmes  à la télé sont invariablement   maximales.   Bon gré, mal gré,   elle peut être considérée en effet  comme  le symbole de la jeune  Russie.  Ce n'est pas   par hasard que l'on l'appelle  aussi    «  Barbie-monstre".

«Je n'aime pas les gens méchants, - dit- elle. - méchants par rapport à la vie. Je n'aime pas les gens  qui voient la vie en  rose non plus».

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