Il n'est possible de stabiliser la situation dans le pays qu'en appliquant les réformes politiques. Le référendum sur une nouvelle Constitution fixé au 27 juin constituera une démarche importante dans cette voie, estime le président du Conseil de direction du Centre de technologies politiques Boris Makarenko.
La Kirghizie est en proie à une crise profonde. Il faut construire un nouvel Etat. Selon les auteurs du projet, la Constitution doit introduire le système de séparation des pouvoirs.
Il est nécessaire de légaliser le système du pouvoir en Kirghizie établi à l'issue des manifestations de protestation début avril lorsque le président Kourmanbek Bakiev a abandonné le pays ayant donné sa démission.
Le prochain référendum promet d'opérer un jalon dans le développement politique de la Kirghizie. Or, il ne saurait régler les contradictions dans la société kirghize, dit le directeur de l'Institut international d'expertise politique Evguéni Mintchenko.
Il existe des problèmes sérieux liés aux conflits interethniques et à la situation économique complexe qui provoquera inévitablement de nouveaux conflits.
La nouvelle administration devra déployer les efforts et se montrer résolue à surmonter les difficultés.