L'Iran. En attendant des sanctions

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Selon le directeur de l'AIEA Yukiya Amano, le programme nucléaire iranien est « un cas particulier ». Son incertitude concernant les buts pacifiques du programme nucléaire iranien est lié à la transparence insuffisante de la coopération du Téhéran avec l'AIEA.
Selon le directeur de l'AIEA Yukiya Amano, le programme nucléaire iranien est « un cas particulier ».

Son incertitude concernant les buts pacifiques du programme nucléaire iranien  est lié à la transparence insuffisante de la coopération du Téhéran avec l'AIEA.

L'Iran continue à enrichir l'uranium à 20 pour cent sur une installation  expérimentale à Natanz et il est prêt e utiliser le deuxième cascade des centrifuges. L'obstination du Téhéran et la mauvaise volonté  d'accomplir certaines résolutions de l'AIEA et du Conseil de Sécurité permettent de   supposer que les nouvelles résolutions sur l'Iran peuvent être prises. Bien que cela n'arrive pas bientôt, est persuadé l'expert sur l'Iran, professeur de l'Institut des relations internationales de Moscou Serguei Droujilovski.

L'étude du programme nucléaire iranien est une manifestation principale pour l'AIEA. Le problème est l'étude des sanctions au Conseil de Sécurité de l'ONU.  Bien que les sanctions soient coordonnées, après l'adoption de l'accord irano-turco-brasilien  on attend une réaction officielle  de la part du Conseil de Sécurité  et des principaux pays du monde. Pour le moment, il n'y en a pas. Le Brésil, la Turquie sont des membres non permanents  du Conseil de sécurité de l'ONU et ils vont voter contre les résolutions. Ils ne peuvent pas mettre leur veto, pourtant, il existe une procédure qui exige la sélection d'un certain nombre d'Etats, y compris des membres non permanents du Conseil de Sécurité.

L'attitude retenue de Russie dans cette question a été présentée plusieurs fois par les représentants du ministère des affaires étrangères : les sanctions ne doivent pas frapper le peuple iranien et l'économie du pays.  A cause de cela, la critique immotivée du Téhéran envers Moscou éveille de l'étonnement. La dernière fois, le vice-président de l'Iran  a exprimé sa certitude que la communauté internationale désapprouvera l'attitude de Russie envers l'Iran.

Pourtant, on peut dire que c'est une réaction à la déclaration du président russe Dmitri Medvedev  sur le comportement irresponsable des autorités iraniennes et la probabilité de ce que la Russie se joindra aux sanctions contre l'Iran, s'il n'accomplie pas des exigences du Conseil de Sécurité de l'ONU. Quelques jours plus tôt, le ministre des affaires étrangères de Russie Serguei Lavrov lors de sa visite en Chine a souligné que la Russie et la Chine sont contre le forçage du processus du scrutin sur les sanctions.  Pourtant, Téhéran entend seulement ce qu'il veut entendre, et il ne prend pas en considération que la Russie et d'autres Etats sont prêts à changer leur attitude sur les sanctions et en générale sur les relations avec l'Iran, si seulement sont programme nucléaire soit plus transparent.

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