La Russie a concordé avec ses partenaires la stratégie de solution du problème nucléaire iranien. A la veille de la session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et de la session sur l'Iran du Conseil de sécurité des Nations unies Moscou a concordé sa position avec Berlin et Pékin pour proposer à l'Iran de faire le choix entre les sanctions et la coopération active avec la communauté internationale.
La Russie, les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont pratiquement terminé le travail sur la nouvelle résolution sur l'Iran du Conseil de sécurité. La discussion du projet va commencer dès lors que le Conseil des gouverneurs de l'AIEA aura donné son estimation professionnelle et dépolitisée de l'état des recherches nucléaires en Iran. Au terme des négociations de samedi avec la chancelière allemande Angela Merkel le président russe Dmitri Medvedev a déclaré que l'arrangement sur les sanctions contre l'Iran en effet existe mais personne ne veut pas les introduire :
« Personne ne veut des sanctions mais dans certains cas il faut les discuter. La situation est telle que l'arrangement sur les sanctions en effet existe. Nous espérons que la voix de la communauté internationale sera entendue par les autorités de l'Iran. »
A Pékin le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a expliqué en quoi s'exprime le manque de responsabilité de la part de l'Iran. Le projet de la nouvelle résolution sur l'Iran a été préparé par le Conseil de sécurité parce qu'au terme de six mois l'Iran n'a pas pu décider en quels délais il peut relancer les négociations avec la communauté internationale :
« Le projet qui a été préparé par le Conseil de sécurité est orienté sur les objectifs de non-prolifération des armes nucléaires. Il prend en compte le plus largement possible les intérêts économiques et autres de la Russie et de la Chine. »
Le président Dmitri Medvedev dans son discours à Berlin a
souligné l'importance de continuer la coordination des mesures dans la solution
du problème nucléaire iranien :
« Nous comptons beaucoup à ce que les mesures ultérieures de contrôle sur
la situation seront adoptées à la base d'un consensus international,
indépendamment des intérêts arbitraires de quelque pays. »
La Russie et la Chine ont proposé de fixer deux voies de solutions du problème dans le projet de résolution du Conseil de sécurité. C'est-à-dire de confirmer la volonté de relancer les négociations avec l'Iran dès lors qu'il y sera prêt. En même temps dès lors que l'Iran aura jeté la lumière sur les points sombres de son programme nucléaire et qu'il aura rempli les exigences de l'agence atomique, les sanctions en vigueur contre ce pays seront annulées.
