Toujours suivant la tradition, l'ordre du jour des sommets inclut, en général, la discussion des questions actuelles concernant tous les quatre espaces du partenariat entre la Russie et l'UE qui sont en cours d'être créés. Mais il arrivait aussi, - écrit notre commentateur Alexeï Grigoriev - que les membres des rencontres devaient s'écarter de l'ordre du jour défini d'avance et s'occuper d'urgence des situations extraordinaires. C'était ainsi, par exemple, dans la deuxième moitié de 2008 en rapport avec les actions militaires dans le Caucase, provoquées par les autorités de la Géorgie. Il paraît de rien de pareil ne doit empêcher le sommet à Rostov-sur- le Don - ni dans la sphère politique, ni économique, ni, enfin, humanitaire des relations entre les deux communautés. On peut espérer que les difficultés sensibles dans la zone euro, où entrent la plupart des pays de l'UE, n'empêcheront pas le travail du sommet. Donc, selon le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, la Russie compte que dans les négociations sur le partenariat avec l'UE à Rostov-sur- le Don n'apparaîtront pas des obstacles artificiels - il l'a déclaré, en se rencontrant à Moscou avec Catherine Ashton, haut représentant de l'UE pour les affaires internationales et la politique de la sécurité. Le vice-ministre des Affaires étrangères de Russie Alexandre Grouchko s'est exprimé avec optimisme sur les perspectives du sommet, se produisant à la veille à la conférence de presse dans l'Agence d'Information de Russie "RIA- Novosti".« Nous comptons que l'intérêt stratégique aura le dessus (...) parce qu'en fin de compte, les deux parties aspirent à la conclusion du nouvel accord de base ", - a-t- il souligné. On peut supposer, - continue notre commentateur, - que l'atmosphère semblable de compréhension mutuelle promet du succès pendant la discussion d'un des thèmes essentiels du sommet, proposé par le président russe Dmitri Medvedev - le partenariat pour la modernisation. Il doit embrasser la coopération dans le développement de l'économie, la sphère sociale, l'enseignement, les sciences, les technologies, les innovations, la gestion. Le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine a exprimé aussi l'espoir que ce projet deviendrait l'objet de la discussion active au sommet à Rostov-sur-Don, en se produisant un de ces jours au premier forum d'innovation Russie-UE dans la ville finlandaise de Lappeenranta. Le Chef de la délégation de l'Union Européenne en Russie Fernando Valenzuela a également évoqué ce sujet dans l'interview au correspondant de «la Voix de la Russie» à la veille du sommet à Rostov-sur- le Don.
C'était l'interview de notre correspondant Alexeï Grigoriev au sujet de la prochaine réunion Russie-UE qui s'ouvre le 31 mai à Rostov-sur- le Don.