L'accord sur le Code Douanier était ratifié vendredi par la chambre basse du parlement russe. Ce document est fondamental pour l'Union Douanière créée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.
Le code définit les droits et les devoirs des organismes douaniers, nationaux et supranationaux, des États-membres de l'union. Le code douanier de Russie, de Biélorussie et du Kazakhstan entre en vigueur dès le premier juillet de cette année. C'est à partir de cette date que l'on pourra parler d'une vraie union et du territoire douanier commun de trois pays.
Les questions du développement de l'union Douanière étaient examinées vendredi à Saint-Pétersbourg, à la réunion des chefs des gouvernements des pays de la CEI. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a marqué que l'Union Douanière de Russie, de Biélorussie et du Kazakhstan se transformait en un format économique et devenait une nouvelle réalité géopolitique D'après lui, l'espace économique uni formé est la direction clé des processus intégrationnistes dans la Communauté économique Eurasienne et en CEI. Le chef du gouvernement russe s'est exprimé en faveur de l'adjonction à l'union Douanière d'autres membres de cette organisation. Il a rappelé qu'après 2011, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan avaient l'intention de procéder à la création de l'espace économique uni.
Comme l'a confirmé encore une fois Vladimir Poutine à la réunion à Saint-Pétersbourg, avant la fin de l'année, on reconsidérera la base normative réglant les investissements étrangers dans les branches stratégiques de l'économie russe. Il s'agit, en particulier, de l'intention de supprimer les restrictions bureaucratiques excessives et les interdictions, remarque le professeur de l'École supérieure russe de l'économie Alexeï Krasavine
Les restrictions introduites en 2006-2007, ont amené à ce que notre propre capital ne suffit pas pour le développement des grands projets dans le domaine du gaz, de l'extraction du pétrole et son raffinage. Et la question clé, c'est maintenant une garantie pour les investissements. C'est-à-dire, si l'État ou la banque autorisée par lui rachètera ou non la part de l'investisseur étranger dans le cas où le projet se trouve inefficace.
Suivant les résultats de la rencontre à Saint-Pétersbourg, les chefs des gouvernements des pays de la CEI ont signé 19 documents. Parmi eux, il y a le Protocole sur les étapes de la formation du marché électroénergétique commun des pays de la Communauté.