Le programme national russe de protection de la mer Baltique est évalué à des milliards de $. Il comprend trois directions : reconstruction des stations d'épuration, soutien des efforts en vue de sauvegarder la biodiversité et les questions de la navigation maritime, souligne Iouri Troutnev.
La mer Baltique est commune et ce n'est qu'en conjuguant nos efforts que nous pouvons obtenir un résultat - rendre la mer plus pure, créer une nouvelle qualité de vie dans les régions côtières, affermir les liens entre les pays riverains. La Fédération de Russie prend avec toute attention et responsabilité sa participation aux activités de la Commission d'Helsinki. Durant sa présidence la Russie poursuivait les travaux de reconstruction des stations d'épuration de Saint-Pétersbourg, de la région de Leningrad. Vers 2015 le degré d'épuration des eaux usées de la ville devra atteindre 98 %.
Ces derniers temps les plus grandes craintes des écologistes étaient liées à la réalisation du projet du gazoduc « Nord Stream », qui reliera sous la mer Baltique la Russie à l'Allemagne, en traversant les eaux de cinq pays. La construction du système a déjà commencé, mais un grand travail préparatoire l'a précédé pour résoudre les problèmes relatifs à la mer, a souligné dans son interview à notre correspondant le directeur technique adjoint du consortium « Nord Stream » Dirk von Ameln :
Le projet « Nord Stream » concerne de nombreux aspects de l'écologie de la mer Baltique, remarque Dirk von Ameln. Ainsi, nous avons accompli un ensemble de recherches touchant divers problèmes de l'environnement, y compris l'étude des colonies d'oiseaux, leur migration, les frayères de poissons. Tout cela a été pris en compte lors de la planification du gazoduc. C'étaient les recherches écologiques de plus grandes envergure de l'histoire de la mer Baltique.