Nucléaire iranien: le Brésil et la Turquie souhaitent rejoindre les négociations à six

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Le Brésil et la Turquie souhaitent participer aux négociations à six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) sur le nucléaire iranien, a déclaré le conseiller du président brésilien pour les Affaires étrangères Marco Aurelio Garcia cité par les médias internationaux.

Le Brésil et la Turquie souhaitent participer aux négociations à six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) sur le nucléaire iranien, a déclaré mardi à Madrid le conseiller du président brésilien pour les Affaires étrangères Marco Aurelio Garcia cité par les médias internationaux.

"Je crois qu'il serait normal qu'au moins une bonne partie des négociations soient ouvertes" à Ankara et à Rio de Janeiro, a indiqué M.Garcia en marge du sommet UE-Amérique latine.

Lundi, les ministères iranien, brésilien et turc des Affaires étrangères ont signé un projet d'accord sur l'échange - sur le sol turc - d'uranium faiblement enrichi (à 3,5%) contre du combustible enrichi à 20% pour le réacteur de recherche de Téhéran. L'Iran enverra 1,2 t d'uranium faiblement enrichi en Turquie d'ici un mois avant de recevoir 120 kg de combustible nucléaire dans le courant de l'année.

Les Six mènent des négociations en vue d'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran que les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux accusent de développer une arme atomique sous le couvert d'un programme nucléaire civil. Washington, Moscou et Pékin sont parvenus mardi à un accord sur les sanctions et soumettront une résolution appropriée mardi à l'ONU, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

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