Le Traité START ne peut obliger l'Iran et la Corée du Nord à changer de comportement, mais sa signature le 8 avril à Prague montre au monde la volonté réciproque de Washington et de Moscou d'empêcher la prolifération nucléaire, a déclaré mardi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
"Je ne prétends pas que le Traité START puisse obliger l'Iran et la Corée du Nord à changer de comportement, mais sa conclusion illustre notre leadership en matière de non-prolifération", a souligné Mme Clinton devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain.
En commun avec le secrétaire à la Défense Robert Gates et le chef d'état-major interarmées, l'amiral Michael Mullen, Mme Clinton présente aujourd'hui aux sénateurs le nouveau Traité de réduction des armements stratégiques offensifs.
Les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama, l'ont signé le 8 avril 2010 à Prague. Le 13 mai Barack Obama a soumis le document au Sénat pour ratification.
Le nouveau traité START prévoit de réduire d'un tiers le nombre total de charges nucléaires par rapport au traité signé en 2002 à Moscou, en les portant à 1.500 pour chaque partie (contre 1.700 à 2.200 aux termes du traité de Moscou). S'agissant des vecteurs stratégiques, leur plafond sera divisé à peu près par deux.
Traité START: un signal important pour Téhéran et Pyongyang (Clinton)
19:12 18.05.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Le Traité START ne peut obliger l'Iran et la Corée du Nord à changer de comportement, mais sa signature montre la volonté de Washington et de Moscou d'empêcher la prolifération nucléaire, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.