Le chef du gouvernement russe a marqué que maintenant, les États de la zone euro étaient obligés d'entreprendre des actions sans précédent visant la stabilisation des finances. De plus, ce sont les citoyens simples qui doivent payer pour d'anciennes erreurs économiques des autorités. La vérité évidente s'est confirmée de nouveau- dans la perspective à long terme, seulement une politique économique responsable assure la croissance stable et l'augmentation du niveau de vie des gens, a souligné le premier-ministre de la Fédération de Russie. Maintenant, il faudra une analyse sérieuse du travail fait et la planification du développement ultérieur dans une nouvelle situation, croit Vladimir Poutine :
L'analyse méticuleuse des leçons de la crise globale financière et économique est nécessaire. Ainsi que celle des résultats du programme des actions anticrise que nous réalisons. La crise a prouvé les opportunités croissantes de l'économie russe, sa capacité à résister avec succès aux chocs extérieurs. Cependant, elle a mis à nu les zones considérables de retard et de faible compétitivité. C'est la diversification insuffisante de l'économie, l'immunité aux innovations, le système financier non développé, le marché inflexible du travail. Nous devrons accomplir un travail de longue durée en vue de l'élimination de nos points faibles.
D'autre part, la Russie, à la différence de la plupart des pays hautement évolués, même pendant les périodes les plus compliquées de la crise globale, a réussi à garder les priorités sociales dans l'économie nationale. On augmentait considérablement les montants des pensions, on prenait des mesures pour la modération de l'inflation. Il faudra continuer ce cours, trouve le chef du gouvernement russe. Il faut augmenter la productivité et réduire les coûts de production. Les premiers résultats concrets existent déjà. Pendant les quatre mois de l'année en cours, l'inflation n'a pas excédé 3,5 %. C'est le paramètre le plus bas pour les dernières vingt années. Par la suite, l'inflation doit rester au bas niveau. Il faudra aussi résoudre les problèmes sérieux avec l'approvisionnement de la Caisse de pension, ainsi que du Fonds de l'assurance obligatoire médicale. Malgré ces dépenses considérables, le déficit du budget fédéral ne doit pas excéder 5,4 %, a assuré le ministre des finances de la Fédération de Russie Alexeï Koudrine. Pour la comparaison, le paramètre analogue pour la Grèce, l'Italie ou l'Espagne pendant la période après la crise est plus que deux fois plus grand, sans parler de la réduction évidente du niveau de vie de la majorité écrasante des citoyens dans ces pays.
La Russie a l'intention de tirer les leçons de la crise globale et de garder les priorités sociales dans le développement économique. Pour cela, trouve Vladimir Poutine, aujourd'hui, il faudra travailler dans des conditions extérieures et intérieures modifiées, devenues plus dures.