Vladimir Poutine : il nous faudra travailler sérieusement dans les conditions modifiées

Vladimir Poutine : il nous faudra travailler sérieusement dans les conditions modifiées
Vladimir Poutine : il nous faudra travailler sérieusement dans les conditions modifiées - Sputnik Afrique
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Il est  prématuré  de parler de  l'achèvement de la crise mondiale, a     déclaré  le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une réunion conjointe du  collège   du Ministère des Finances et  du  Ministère du développement économique.

Le chef du gouvernement russe a marqué que maintenant,  les États de la zone euro  étaient  obligés d'entreprendre des actions sans précédent  visant la stabilisation des finances. De plus,  ce sont les   citoyens simples  qui doivent  payer pour d'anciennes erreurs économiques des autorités. La vérité évidente s'est confirmée de nouveau- dans la perspective à long terme,  seulement  une  politique économique responsable assure la croissance stable et l'augmentation du niveau de vie des gens, a souligné le premier-ministre de la Fédération de Russie. Maintenant,  il faudra une analyse sérieuse du travail fait et la planification du développement ultérieur dans une nouvelle situation, croit  Vladimir Poutine :

L'analyse méticuleuse des leçons de la crise globale financière et économique  est nécessaire. Ainsi que celle des résultats du programme des actions anticrise  que nous réalisons. La crise a prouvé les opportunités  croissantes  de l'économie russe, sa capacité à résister avec succès aux chocs extérieurs. Cependant,    elle  a mis à nu les zones considérables de retard et de faible compétitivité. C'est la diversification insuffisante de l'économie, l'immunité aux innovations, le système  financier  non développé, le marché inflexible du travail. Nous  devrons accomplir  un  travail de longue durée  en vue  de l'élimination de nos points faibles.

D'autre part,   la Russie, à la différence de la plupart des pays hautement évolués, même pendant les  périodes les plus compliquées de la crise globale,  a  réussi  à garder les priorités sociales dans l'économie nationale. On augmentait considérablement les montants des pensions, on prenait des mesures  pour  la modération de l'inflation. Il faudra continuer  ce cours, trouve le chef du gouvernement russe. Il faut augmenter la productivité et réduire les coûts de production. Les premiers résultats concrets  existent  déjà. Pendant les  quatre mois de l'année en cours,   l'inflation n'a pas excédé 3,5 %. C'est le paramètre le plus bas pour les dernières vingt années. Par la suite, l'inflation doit rester au bas niveau. Il faudra aussi résoudre  les problèmes sérieux avec l'approvisionnement  de la Caisse de pension, ainsi que  du Fonds de l'assurance obligatoire médicale.     Malgré  ces dépenses considérables,   le déficit du budget fédéral ne doit pas excéder 5,4 %,  a assuré le ministre des finances de la Fédération de Russie Alexeï Koudrine.  Pour la comparaison, le paramètre analogue pour la Grèce,       l'Italie ou l'Espagne  pendant la période après la crise  est  plus que deux fois plus grand, sans parler de la réduction évidente du niveau de vie de la majorité écrasante des citoyens dans ces pays.

La Russie a l'intention de tirer les leçons de la crise globale et de garder les priorités sociales dans le développement économique. Pour cela, trouve  Vladimir Poutine, aujourd'hui, il faudra travailler dans des conditions extérieures et intérieures modifiées,  devenues plus dures.

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