A part la Russie, encore dix États ont déposé leurs dossiers - l'Australie, l'Angleterre, la Belgique avec la Hollande, l'Espagne avec le Portugal, ainsi que les Indonésie, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon. La cérémonie se passait démocratiquement, il n'y avait pas de tirage au sort, les pays prétendant accueillir chez eux les championnats du monde en 2018 et 2022, intervenaient dans l'ordre alphabétique.
La Russie a exposé en détail ses arguments dans un dossier de candidature en trois volumes. Le dossier est accompagné par une série de documents - des accords avec les villes, où se passeront les matches, des accords avec les stades, des terrains de sport et des hôtels. La Russie a présenté les projets et les maquettes de 16 stades. Une importante place est occupée par les garanties de l'État, en premier lieu, financiers.
«Dans ce dossier, il y a non seulement l'information conformément aux exigences et aux standards de la FIFA, là, il y a l'avenir de la Russie. Nous ferons tout pour offrir au monde un beau football, a déclaré le chef de la délégation russe, le premier vice-premier ministre de la Fédération de Russie Igor Chouvalov.
La Russie peut apporter, pendant la préparation au championnat du monde, au football mondial beaucoup plus que les pays qui sont nos concurrents. Chez eux, l'infrastructure de football existe depuis longtemps, certains d'entre eux ont déjà organisé des compétitions mondiales. Pour nous, c'est un grand projet tout nouveau. Je suis assuré que la vulgarisation du football aura un caractère sans précédent, cela influencera le devenir des futures générations qui changeront complètement d'attitude vis-à-vis du football.
Les pays-hôtes des championnats mondiaux de 2018 et 2022 seront nommés en décembre.