Le gouvernement intérimaire du Kirghizstan a exprimé jeudi, dans une déclaration, la certitude que la population du pays n'accepterait pas le retour de l'ancien pouvoir corrompu malgré les tentatives de revanche des forces pro-Bakiev.
"Le suivi de la situation et des états d'esprit (au sein de la société kirghize, ndlr), effectué par le Centre d'information et de coordination du gouvernement intérimaire, montre que la population n'admet pas le retour de l'ancien régime avec sa corruption, ses abus et ses violations des droits de l'homme", stipule le document.
La chef du gouvernement intérimaire Rosa Otounbaïeva a reconnu que les événements en cours dans le pays représentaient un certain danger.
"Néanmoins, le gouvernement fera tout pour couper court à toutes les tentatives de revanche de la part des forces "pro-Bakiev" aspirant à déstabiliser la situation", a-t-elle déclaré.
Des fidèles du président kirghiz déchu Kourmanbek Bakiev ont occupé jeudi les sièges des trois administrations régionales du sud du pays (Och, Djalal-Abad et Batken).
Le sud du Kirghizstan, bastion du président déchu et de ses proches, est considéré par certains analystes comme le principal foyer d'opposition au gouvernement intérimaire, plus populaire dans le nord du Kirghizstan.
Le gouvernement intérimaire a été mis en place après le soulèvement populaire le 8 avril dernier qui a fait 85 morts et a forcé à l'exil en Biélorussie le président Kourmanbek Bakiev.
Il a été inculpé le 27 avril pour meurtres et le gouvernement intérimaire réclame son extradition.
Kirghizstan: le retour de l'ancien régime impossible (nouveau pouvoir)
18:39 13.05.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Andrei Stenin
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Le gouvernement intérimaire du Kirghizstan a exprimé la certitude que la population du pays n'accepterait pas le retour de l'ancien pouvoir corrompu malgré les tentatives de revanche des forces pro-Bakiev.
