Le schéma de la réalisation du projet est unique et constituera un précédent sur le marché mondial du nucléaire civil. Aujourd'hui la Russie est le seul pays à construire des centrales à la fois dans cinq pays, y compris en Chine, Iran, Inde. Mais si jusque là, après la mise en service d'une centrale nucléaire la Russie quittait tel ou tel autre pays, dans le cas de la Turquie elle y restera pour longtemps.
La Turquie fournit un terrain pour le chantier, réunit des conditions et reçoit une centrale clés en mains, dit le chef de « Rosatom » Sergueï Kirienko. La société, chargée du projet, sera au début à 100% russe, puis pourra céder 49 % du capital à des investisseurs étrangers, y inclus turcs.
On prévoit d'investir environ 20 milliards de $ dans la construction de 4 réacteurs de la future centrale. Lorsqu'elle sera mise en service, nous signerons un contrat pour la livraison de l'électricité avec une compagnie turque, poursuit Sergueï Kirienko :
C'est un contrat mutuellement avantageux. De la part du gouvernement de Turquie c'est une option pondérée et sage. Et à présent nous nous engageons à construire la centrale nucléaire clés en mains, à l'exploiter en toute sécurité, mais aussi à la démanteler par la suite.
En perspective la Turquie planifie de construire encore 2 ou 3 centrales nucléaires en son territoire, et peut-être, aussi avec la participation de la Russie.