Une solution diplomatique du problème iranien serait préférable, d'autres moyens étant toutefois envisageables si cette option échoue, a estimé mercredi à Ankara le président russe Dmitri Medvedev.
"Nous estimons que la meilleure solution serait une solution diplomatique à condition que toutes les règles de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soient respectées. Mais si cela s'avère impossible, d'autres moyens existent", a déclaré le chef de l'Etat russe lors d'une conférence de presse à l'issue de ses négociations avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Auparavant, M.Medvedev a qualifié d'irresponsable le comportement de Téhéran sur la question de son programme nucléaire et n'a pas exclu de nouvelles sanctions contre l'Iran s'il ne fait pas preuve de bonne volonté. Le président russe a également insisté sur la nécessité d'inciter Téhéran à une coopération constructive avec l'AIEA.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'Onu a déjà adopté plusieurs résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a également constaté que l'Iran ne coopérait pas suffisamment avec l'Agence.
Iran: une solution diplomatique serait préférable (Medvedev)
17:00 12.05.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Vladimir Radionov
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Une solution diplomatique du problème iranien serait préférable, d'autres moyens étant toutefois envisageables si cette option échoue, a estimé le président russe Dmitri Medvedev.
