Le président russe Dmitri Medvedev a réitérer la position de Moscou qui appelle à faire du Proche-Orient une zone dénucléarisée.
"S'agissant de l'arme nucléaire, notre position est absolument évidente: le Proche-Orient doit être dénucléarisé", a-t-il déclaré mercredi lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec son homologue turque Abdullah Gül.
Si un pays du Proche-Orient développe son propre programme nucléaire, cela ne tardera pas à déstabiliser la situation dans la région tout entière, a estimé le chef de l'Etat russe.
"C'est pour cela que nous […] poursuivrons nos contacts avec l'Iran. Bien évidemment, nous évoquerons ce thème avec Israël et les autres pays engagés dans ce processus. J'espère que nous trouverons une issue à cette situation compliquée", a-t-il affirmé.
Selon les experts, Israël posséderait entre 200 et 300 ogives nucléaires, mais l'Etat hébreu ne confirme ni ne dément cette information.