Les enquêteurs ont établi que le bandit Akhmet Rabadanov, considéré comme étant le complice des femmes kamikazes et récent tué au Daghestan, a vait plusieurs fois appelé par téléphone mobile quelqu'un à Odintsovo. Ensuite la milice a interrogé méthodiquement des gens jusqu'à ce que les habitants d'une maison ne reconnaissent Rabadanov sur la photo présentée. Avec les agents du FSB les miliciens ont pénétré dans l'appartement, où ils ont trouvé près d'un kilo d'explosif. L'analyste en chef du Fonds anti-crime et anti-terrorisme de Russie Oleg Nitchiporenko raconte combien il est difficile de mener à bout une opération de ce genre.
Il est difficile de clarifier de telles affaires, car ceux qui préparent de telles actions cherchent à compliquer au maximum la découverte des complices et des organisateurs. Et donc vu le bref délai passé, c'est un bon résultat.
On suppose que c'est bien Rabadanov qui a accompagné du Daghestan à Moscou les deux terroristes, les a logés dans l'appartement loué et a commencé à les préparer à commettre les attentats et les a conduit le 29 mars dans le métro. L'explosion à la station Loubianka a été perpétrée par Mariam Charipova, alors qu'à la station Park Koultoury c'est Djanet Abdourakhmanova qui s'est fait exploser. Alors que Rabadanov est revenu après au Daghestan, où il a été tué le 26 avril au cours d'une opération spéciale. Les organes de sécurité de Russie ne cessent de rappeler l'importance de l'observation des règles anti-terrorisme. Hélas, pour le moment même des attentats ne suscitent pas de volonté logique de penser à la sécurité, regrette Oleg Nitchiporenko.
Si quelque chose semble suspect out insolite aux gens, alors ils doivent en faire part aux structures compétentes de l'Etat, qui ont justement pour mission de prévenir des attaques terroristes. Mais en Russie pour certaines raisons, y compris historiques, des contacts avec ces structures ne sont pas bien vus.
Le double attentat du 29 mars dans le métro de Moscou a fait 40 morts et plus de 90 personnes blessés, dont 10 restent encore hospitalisées. Par ailleurs un premier recours en justice a été fait au tribunal Tverskoï de Moscou pour indemniser l'orphelin, dont les parents avaient péri lors de l'une des explosions criminelles