Les noms de 6 journalistes russes morts en service commandé ont été portés à la martyrologie professionnelle tenue par le Musée des nouvelles des États-Unis. Il a été décidé de perpétuer leur souvenir aujourd'hui à l'occasion de la Journée mondiale de liberté de la presse.
Le martyrologie du Musée des nouvelles compte désormais les noms de 2007 journalistes morts partout dans le monde dont 6 russes qui ont péri l'année dernière. Leur mort reste sur la conscience de ceux qui cherchent à déstabiliser la société russe. Le mot d'ordre : « Tuer le journaliste! » reste toujours d'actualité parmi les bandits qui se livrent aux activités extrémistes au Caucase du Nord. Rappelons qu'en 2009 Natalia Estemirova a été abattue en Ingouchie et que son collègue Abdoulmalik Akhmedilov est mort au Daghestan. Les quatre restants sont également tombés de la main des assassins dans d'autres régions du pays. Leur mort a été officiellement imputée à leurs activités professionnelles. Il faut se souvenir de ceux qui on donné leur vie en accomplissant leur devoir professionnel, - dit le directeur exécutif de l'organisation « Pour les droits de l'homme » Lev Ponomariov.
On ne peut que complimenter les Américains pour avoir crée cette martyrologie. L'Union des journalistes russe n'oublie pas non plus ses morts. Nous avons le même genre de martyrologie et essayons de perpétuer leur souvenir. J'ai même lu une brochure très complète avec les noms et les prénoms des journalistes russes morts. Elle a été mise en ligne sur Internet.
Lev Ponomariov apprécie hautement l'action menée par les organisations russes de défense des droits de l'homme qui organisent tous les ans des marches et des meetings en hommage aux journalistes morts. Il se souvient notamment du défilé organisé l'hiver dernier le jour anniversaire de la mort de l'avocat Stanislav Markelov et de la journaliste Anastassia Babourova. A son avis, ces actions sont appelées à sensibiliser la société au fait que les journalistes périssent en temps de paix. Mais on ne devrait pas oublier qu'il est extrêmement difficile de faire face aux extrémistes au Caucase du Nord qui reçoivent un puissant soutien matériel de la part des organisations terroristes internationales.