Samedi soir le gouvernement grec, le FMI et l'UE ont signé un accord prévoyant l'octroi de larges crédits à Athènes. Dimanche le premier-ministre grec Georgios Papandreu a déclaré que la Grèce va mener des réformes en échange à des crédits de l'UE et du FMI.
La Grèce va recevoir jusqu'à 160 milliards de dollars à bas intérêts en l'espace de trois année. La semaine dernière Athènes était au bord d'une faillite avec la dette publique atteignant 300 milliards de dollars. Le budget d'Etat a un grand déficit et les tentatives de le combler échouaient en créant de fortes tensions sociales. Le gouvernement s'est vu obligé de demander l'aide financière. Athènes se trouve dans une situation plus compliquée que les autres pays européen qui n'observent pas les règles de l'UE, souligne Pavel Medvedev, membre du comité pour le marché financier auprès de la Douma :
L'UE a des règles assez strictes régularisant l'entraide et c'était un problème. Maintenant le problème est réglé. Il y a une aide qui provient du FMI mais je pense que quoi qu'il en soit l'Union européenne sera obligée d'aider la Grèce mais dans des conditions très rigides qui ne recevront pas de soutien auprès de la population grecque. Si ces mesures seront appliquées la Grèce pourra sortir de la crise d'endettement et cessera d'être un fardeau à la zone européenne.
Maintenant en échange aux crédits la Grèce devra réduire le déficit d'Etat de 11 pour cent donc de 30 milliards d'euros dans les trois années à venir. On prévoit également de bloquer les salaires et d'augmenter la TVA. En même temps le gouvernement va vendre une partie de propriété publique, y compris la terre, et va engendrer le programme de privatisation. L'aide de l'Union européenne à la Grèce doit consolider les marchés, l'euro et de façon générale la réputation financière des pays européens. Les experts estiment que dans cette situation l'essentiel est de faire en sorte que le scénario grec ne soit pas répété dans d'autres pays comme l'Irlande et le Portugal.