1er mai :
Extrait de l'ordre du Commandant en chef de l'URSS Joseph Staline : « Le dernier assaut du refuge des Hitlériens se poursuit. Dans les derniers combats, montrez à nouveau vos savoir-faire militaires et votre audace. Battez plus fort l'ennemi, détruisez sa défense, poursuivez-le et encerclez l'occupant allemand, ne lui donnez pas un seul moment de répit jusqu'à ce qu'il ne termine sa résistance ».
Au Sud de Berlin, le groupe encerclé de troupes allemandes, malgré de grosses pertes, continue des tentatives vouées à l'échec de percer la voie vers l'Ouest. Les fantassins, les tankistes et les artilleurs soviétiques ont formé une muraille autour de l'ennemi et ils exterminent les hitlériens. En une seule journée, une grande unité d'infanterie a liquidé 4 000 soldats et officiers allemands.
A Berlin, les combats acharnés dans les rues se poursuivaient. Des unités soviétiques ont détruit la résistance de l'adversaire dans la rue Bismarck- Strasse et se sont rapprochées du parcTiergarten de l'Ouest. On se bat pour chaque rue, chaque quartier, des immeubles, des appartements et des caves dans lesquels les Hitlériens se réfugient.
Un extrait des mémoires du maréchal des blindés Mikhaïl Katoukov :
« Chacun avait envie de survivre pour voir finir la guerre contre l'odieux fascisme. Mais à ce moment-là, on ne peut pas dire que nos soldats prennent trop de précautions pour sauver leurs vies. Les tankistes et les fantassins combattaient dans les rues de Berlin avec persévérance, audace, sans penser aux menaces de la mort qui les attenaient à chaque pas ».
Le ministre de la propagande du Reich millénaire, Joseph Goebbels a essayé d'engager des négociations avec le commandement soviétique. Après leur échec, il a tué ses enfants à l'aide d'une piqure mortelle, et puis s'est suicidé avec sa femme. Avant de mourir, il a dit à son adjudant : " Nous avons décidé de faire comme notre führer ".
Les anciens prisonniers de Buchenwald se sont réunis pour honorer la mémoire de leurs camarades péris dans ce camp de concentration. Ils ont juré de tout faire pour éradiquer le fascisme et de construire une nouvelle vie paisible. Derrière les barbelés et une grille entourée de courant électrique, dans les baraques du Buchenwald, on torturait 250 000 personnes de différente nationalité. Sur la porte du camp, il était marqué : « Jedem das Seine ». Les prisonniers que l'on faisait venir vers l'entrée, se préparaient à rencontrer leur mort. Les fascistes y utilisaient des tortures inhumaines, sadiques, par exemple, ils laissaient les gens pendus sur un arbre. Peu nombreux étaient ceux qui ont pu survivre après cela.