L'APCE a préféré discuter sans adopter de résolution

L'APCE a préféré discuter sans adopter de résolution
L'APCE a préféré discuter sans adopter de résolution - Sputnik Afrique
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Rechercher des solutions et non coller des étiquettes politiques - telle et la tâche de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Rechercher des solutions et non coller des étiquettes politiques - telle et la tâche de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). C'est la conclusion que les parlementaires européens ont tiré après avoir pris connaissance de deux variantes du rapport sur les conséquences du conflit au Caucase en août 2008, informe notre correspondante Elisaveta Issakova.

Deux variantes du rapport pour l'APCE  contenaient des conclusions diamétralement opposées. Le Bureau de l'APCE a donc décidé de se contenter de discussion cette fois. Et cela indique une approche raisonnable, estime le chef de la délégation russe à l'APCE Konstantin Kossatchev.

Je crois que cette évolution marque une étape importante dans les approches du dossier sud-caucasien par l'APCE. Nous pouvons parler d'un apport réel de l'UE aussi via les efforts du président français Nicolas Sarkozy et la préparation du rapport Haydi Tagliavini.  Nous pouvons parler de la contribution à l'examen de cette situation du commissaire pour les droits de l'Homme du Conseil de l'Europe Thomas Hammarberg. Mais l'Assemblée est restée en dehors de ce processus, son potentiel n'a pas été demandé. Et ce qui s'est produit à la commission et a été confirmé par la décision du Bureau de l'APCE signifie que l'Assemblée entame une étape difficile mais correcte de réévaluation des approches précédentes.

Le but de l'APCE est d'évaluer objectivement la situation, mais aussi de concourir à faire baisser la tension dans la région caucasienne après l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud. Car personne ne veut gâter ses rapports avec la Russie, estime Petr Mamradzé, représentant du « Mouvement pour une Géorgie juste ».

Notre parlement est une structure absolument subordonnée. C'est ce que constatent des rapports des institutions internationales. Poser durement la question : on ne peut avoir affaire à la Russie qu'après qu'elle se conforme aux exigences de la Géorgie est infructueux. Il faut commencer le dialogue avec la Russie, sa direction  sans poser d'ultimatums.

De l'avis du chef de la délégation russe à l'APCE Konstantin Kossatchev, les tentatives de la délégation géorgienne de politiser la discussion n'ont pas trouvé de soutien  chez la commission de monitorage.

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