La Russie est capable de couvrir les besoins en gaz de l'économie européenne pour les cents ans à venir, a déclaré Vladimir Poutine samedi à la conférence de presse à Vienne, après avoir tenu des négociations avec le chancelier autrichien Werner Faymann.
A la suite de ces négociations l'Autriche a rejoint le projet de la construction du gazoduc South Stream. Celui-ci passera par le fond de la mer Noire de Novorossisk au port bulgare Varna et ensuite par les autres pays européens. Les propos de Vladimir Poutine.
Je suis très content d'annoncer que nous sommes arrivés à la signature de deux documents très importants. Le premier est un document signé entre deux pays qui négocient un travail commun. Le second est un accord intergouvernemental qui finalise la formation de la base juridique de la construction de South Stream.
Plus tôt les accords analogiques avaient été signés entre la Russie et la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie et la Croatie. Maintenant selon Poutine la partie russe est prête à commencer les travaux de construction aussi rapidement comme ceci a été avec Nord Stream.
Lors de la conférence de presse à Vienne Vladimir Poutine a touché à la question de l'éventuelle construction du gazoduc Nabucco qui devrait fournir à l'Europe le gaz à partir de la région caspienne en contournant la Russie. Ce projet n'a pas encore de contrats et les ressources pour l'éventuel gazoduc ne sont pas garanties non plus. Sans contrats la construction du gazoduc n'a pas de sens, a noté le premier ministre russe. Le chancelier autrichien a ajouté : « Nous ne savons pas encore s'il y aura du gaz pour Nabucco. »
Le volume de livraisons de gaz russe par South Stream égale 63 milliards de mètres cube par an. Pour l'Autriche, a ajouté le premier ministre russe, l'approvisionnement sera augmenté de deux milliards de mètres cubes. Vladimir Poutine a souligné la sûreté et la stabilité de l'approvisionnement des pays européens en carburant russe.
