Le
président kirghiz déchu Kourmanbek Bakiev se sent responsable des
événements tragiques qui ont eu lieu à Bichkek et déplore la mort de
nombreuses personnes.
Selon lui, s'il
avait été au courant de la préparation d'un soulèvement armé, il aurait
fait appel aux organisations internationales et empêché l'effusion de
sang.
"J'ai regardé les enterrements à la télé et j'ai ressenti
une énorme douleur. Je n'ai jamais été à tel point ému. J'ai le cœur
gros", a-t-il conclu.
Les troubles ont débuté au Kirghizstan le 6
avril, faisant plus de 70 morts et près de 1.500 blessés. Le président
Kourmanbek Bakiev, venu au pouvoir en 2005 après un coup d'État appelé
"la révolution des tulipes", a fui dans son fief de Djalal-Abad (sud).
L'opposition a formé un gouvernement provisoire.