Deux tiers (66%) des Russes avouent être accrocs au travail, seuls un tiers (37%) des employeurs étant favorables à ce que leurs salariés présentent une telle addiction, selon un sondage réalisé fin mars par le portail d'embauche russe SuperJob.ru.
"Ma vie c'est mon travail", "je travaille 14 heures par jour", ont déclaré 16% des personnes interrogées. 50% de Russes estiment qu'ils consacrent leur énergie au travail au détriment de leur vie de famille. Les femmes russes sont plus souvent dépendantes au travail que les hommes (17% contre 15%).
34% des sondés ne se considèrent pas comme des fous du boulot, pour eux le travail est plutôt une source d'argent et un moyen de se réaliser. "Il ne faut pas se consacrer entièrement au travail", "je ne vis pas pour travailler, mais je travaille pour vivre", disent-ils.
Pour 50% des employeurs russes, la dépendance au travail "est une maladie" et un fanatisme. D'ailleurs, 37% des employeurs estiment qu'être un "gros travailleur" est obligatoire pour avoir du succès et 13% sont indécis ("la dépendance au travail est une pathologie", mais "tout dépend du caractère de l'employé" et "des priorités de la société où il travaille").
Le sondage a été réalisé les 30 et 31 mars derniers auprès de 1.800 habitants de la Fédération de Russie majeurs.