Au sommaire de cette édition :
Le marché russe en voie de relèvement
Le Code des pays membres du Club de l'électronucléaire
Les éditeurs russes défendent leurs droits
Le marché russe en voie de relèvement
Le Code des pays membres du Club de l'électronucléaire
Les éditeurs russes défendent leurs droits
L'été commence au MITT
Le marché russe en voie de relèvement
Le marché russe est en voie de relèvement, telle est la conclusion des experts du Centre national d'étude de l'opinion à l'issue du sondage de plus de 16 mille d'habitants de 140 localités russes.
Les habitants de Russie envisagent l'avenir avec optimisme bien que d'après les données des syndicats, le nombre de chômeurs puisse atteindre 3 millions de personnes au milieu de l'année. 33% des sondés ne réfléchissent pas à ce sujet. « La Russie a passé le point le plus bas de la crise du point de vue du chômage », dit le directeur du VTSIOM Valery Fedorov
Nous avons passé le point le plus bas et nous remontons bien que lentement. Le problème du chômage s'est accentué pour la plupart des habitants du pays entre octobre 2008 et mars 2009.
De moins en moins d'habitants indiquent qu'il y a beaucoup de chômeurs parmi ceux qui les entourent. Ainsi, ils ont été 26% en avril et maintenant ils sont 17%. Il y a moins de licenciements. Néanmoins, selon les experts, la situation s'est améliorée par rapport à celle d'il y a une année et demie, à la période d'avant la crise. 3% seulement des sondés ont peur de rester sans travail. Pour les autres, les licenciements sont peu probables alors 29% des sondés sont sûrs que cela ne leur arrivera jamais.
Plus de 40% des sondés sont convaincus qu'il sera impossible ou très difficile de trouver un nouvel emploi. Ceux qui sont prêts au recyclage sont trois fois plus nombreux qu'en 2008. Il y a beaucoup plus d'habitants prêts à travailler sans documents ou occasionnellement. Cela concerne également les gens prêts à déménager en quête d'une vie meilleure. Leur nombre constitue 17% en 2010 contre 4% en mars 2008, indique Valery Fedorov.
Un citoyen sur six y est prêt. La Russie est considérée comme un pays peu mobile, dit le directeur du VTSIOM, notamment au plan géographique mais les habitants s'adaptent. Les Russes font eux aussi part d'intention de déménager en quête d'emploi.
Les participants aux programmes en vue de détendre la situation au marché du travail apprécient hautement les activités des services de l'emploi. Cela concerne en premier lieu ceux qui ont décidé d'engager leur entreprise grâce aux programmes de soutien de la part de l'Etat. Ils sont 93%. 66% des sondés ayant suivi les cours de recyclage et 84% des sondés employés dans les travaux publics apprécient eux aussi hautement les programmes des autorités.
Le Code des pays du Club mondial de l'électronucléaire
L'efficacité de l'énergie nucléaire est confirmée. Cependant, les matières fissiles ont l'immense force destructrice et il faut réfléchir à la sûreté. Une menace réelle provient de l'éventuelle utilisation des matières volées à des fins criminelles. La Convention de l'ONU sur la protection physique des matières nucléaires a été ouverte à la signature le 3 mars 1980 à Vienne. Plus d'une centaine de pays y ont adhéré depuis.
De nouvelles perspectives de progrès scientifico-technique de l'humanité et de nouvelles menaces sont apparues au 20ème siècle. La force destructrice monstrueuse du noyau de l'atome n'est pas à douter, notamment après les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. L'humanité a appris plus tard à utiliser la puissance de l'atome à des fins pacifiques. Cependant, il est possible que la fuite des matières fissiles « pacifiques », par exemple de l'uranium et du plutonium des centrales nucléaires et des laboratoires ait des conséquences imprévisibles.
L'humanité a pris conscience de la menace du terrorisme nucléaire après les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Au micro le vice-président du Comité pour la sécurité de la Douma d'Etat Guennadi Goudkov.
Elle devient de plus en plus probable de jour en jour vu sa miniaturisation : les dispositifs nucléaires deviennent de plus en plus petits. La civilisation est exposée au danger car il est possible que les armes nucléaires tombent entre les mains des terroristes.
Le terrorisme nucléaire peut prendre des formes différentes. Il convient de signaler trois types : l'explosion d'une munition nucléaire, les diversions ou la menace de diversions aux centrales nucléaires ainsi que l'emploi des matières fissiles pour fabriquer une « bombe sale ».
Selon le centre d'étude de l'AIEA, il existe actuellement 438 réacteurs nucléaires dans le monde et le marché international de l'électronucléaire connaît un authentique boom. Plus d'une cinquantaine d'Etats ont des réserves d'uranium et de plutonium. Près de mille laboratoires et entreprises dans des dizaines de pays emploient les matières radioactives et fissiles. Les inspecteurs de l'AIEA sont chargés de contrôler les installations nucléaires.
Les correctifs apportés en 2002 à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires ont durci le contrôle du régime de sécurité. La Russie les a approuvés dès le début et faits tout ce qui est en son pouvoir pour les appliquer, dit Guennadi Goudkov.
Un grand travail est réalisé ces derniers temps pour renforcer la sûreté des installations nucléaires, des centres d'étude. Les crédits supplémentaires ont été accordés pour l'équipement assurant la protection physique de ces installations. Les spécialistes de l'AIEA ont indiqué à la 4ème Conférence internationale pour l'enregistrement, le contrôle et la protection physique des matières fissiles tenue il n'y a pas longtemps à Obninsk, dans la région de Moscou, que les systèmes russes de sûreté des installations nucléaires correspondaient entièrement aux clauses de la Convention de l'ONU sur la protection physique des matières nucléaires.
La Convention contre les actes de terrorisme nucléaire a été adoptée en 2005 à l'initiative de la Russie. Le Traité universel suppose pour la première fois la prévention des attentats avec emploi des matières nucléaires et radioactives.
Les éditeurs russes défendent leurs droits
Le droit d'auteur devient un problème de plus en plus compliqué et embrouillé ce qui entraîne des conflits prolongés. Le 13 mars 1995 la Russie a signé la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques mais elle ne l'a acceptée entièrement qu'il y a six mois. S'étant engagé à respecter entièrement les normes du droit d'auteur international, le marché russe de l'édition s'est heurté tout de suite aux problèmes auxquels il n'était pas prêt.
L'Union soviétique était considéré comme un pays dont les habitants lisaient le plus de livres. Les livres, notamment les œuvres des auteurs étrangers contemporains, étaient tirés à des millions d'exemplaires en URSS. Le droit d'auteur des écrivains étrangers n'était pas protégé derrière le rideau de fer. Autrement dit, aucun auteur étranger que connaissait chaque écolier soviétique n'a reçu pas un cent pour la traduction de ses œuvres dans toutes les langues des peuples de l'URSS et leur réédition. Il en a été ainsi jusqu'à l'adhésion de l'URSS à la Convention de Genève sur le droit d'auteur lorsqu'elle s'est engagée à protéger les droits des citoyens étrangers concernant les œuvres publiées après 1973. Tout ce qui était publié avant 1973 a été reconnu propriété publique. C'est-à-dire, les maisons d'édition soviétiques avaient toujours la possibilité de publier quasi gratuitement les œuvres des auteurs aussi connus que Simenon, Remarque et Agatha Christie.
La Russie ayant pris la succession de l'URSS a adhéré en 1995 à la Convention de Berne, instrument international principal de la protection du droit d'auteur. Or, la Russie l'a fait avec report ayant expiré en 2004. Plusieurs grands scandales ont éclaté depuis ce moment au marché russe de l'édition liés à la publication des romans d'Agatha Christie et d'autres écrivains jouissant d'une grande popularité en Russie. Ayant profité des changements dans le droit d'auteur, plusieurs éditeurs monopolistes ont acheté le droit d'éditer les œuvres « d'avant la Convention », explique l'éditeur, l'écrivain et l'animateur Alexandre Chatalov :
Ils ont acheté les droits pour en profiter un peu plus tard. Un conflit a surgi justement pour cette raison. La grande maison d'édition « AST » a acheté le droit d'éditer les œuvres de plusieurs auteurs occidentaux pour adresser ensuite des prétentions à la maison d'édition « Terra » les publiant depuis plusieurs années. Ce dossier doit être examiné actuellement à la Cour suprême. L'avenir de ce business dépend des résultats du procès.
S'il est gagné par la maison d'édition « AST », plusieurs éditeurs russes seront contraints de réviser leurs projets. Les changements radicaux dans le droit d'auteur pourraient entraîner la réduction des tirages des livres en Russie. D'après certaines données, le marché russe des livres a chuté de 20% en 2009.
L'été commence au MITT
Les voyagistes disent que l'été commence à l'exposition internationale des voyages et du tourisme à Moscou (MITT) en sous-entendant que les nouveautés les plus intéressantes y sont présentées. La 17ème exposition se déroule à Moscou du 17 au 20 mars.
La Russie est parmi les marchés les plus prometteurs au monde. Elle est l'un des dix pays dont les habitants dépensent plus que les autres pour voyager. Les russes dépensent tous les ans 25 milliards de dollars pour le tourisme. C'est ce qui explique l'immense popularité dont jouit le MITT, l'un des forums les plus représentatifs tout comme le WTM à Londres et l'ITB à Berlin.
Les compagnies de 120 pays représentant 157 directions participent à la 17ème exposition à Moscou. Au micro l'initiateur du MITT Alexandre Chtalenkov :
Notre exposition se déroule en fait sous le mot d'ordre « La crise ne nous concerne pas ». A en juger d'après l'ampleur du forum, l'industrie touristique se porte très bien et a déjà franchi une période difficile. L'ampleur de l'exposition et la quantité de participants n'ont pas diminué. Plus de 3 mille objets sont exposés ce qui confirme le rôle important du forum dans le développement du secteur. Pour les agences de voyages le MITT demeure une place essentielle où elles présentent leurs produits.
Le tourisme médical sera cette année prioritaire à l'exposition. Les cliniques et les centres de cure du monde entier, notamment suisses, autrichiennes, allemandes, israéliennes, jordaniennes et chinoises seront présentés pour la première fois.
Le MITT qui réunit des centaines de participants étrangers constitue est une sorte de vitrine des potentialités touristiques du pays. Les étrangers s'y rendent pour découvrir la Russie. Les représentants de la région de Krasnodar, de Sotchi, des Eaux minérales du Caucase et de plusieurs autres régions démontrent cette année leurs potentialités dans un pavillon spécial. La conférence « Le tourisme en Russie : possibilités de développement » se tient dans le cadre de l'exposition.
La 17ème exposition internationale est pendant quatre jours à l'épicentre des pourparlers, des débats, de l'échange d'opinions et d'offres des voyagistes. La participation au MITT est depuis longtemps pour eux la condition sine qua non du succès dans la prochaine saison touristique. Près de 86 mille personnes de 89 pays ont visité l'exposition en 2009 dont 3/4 ont été des voyagistes.
Le marché russe en voie de relèvement
Le marché russe est en voie de relèvement, telle est la conclusion des experts du Centre national d'étude de l'opinion à l'issue du sondage de plus de 16 mille d'habitants de 140 localités russes.
Les habitants de Russie envisagent l'avenir avec optimisme bien que d'après les données des syndicats, le nombre de chômeurs puisse atteindre 3 millions de personnes au milieu de l'année. 33% des sondés ne réfléchissent pas à ce sujet. « La Russie a passé le point le plus bas de la crise du point de vue du chômage », dit le directeur du VTSIOM Valery Fedorov
Nous avons passé le point le plus bas et nous remontons bien que lentement. Le problème du chômage s'est accentué pour la plupart des habitants du pays entre octobre 2008 et mars 2009.
De moins en moins d'habitants indiquent qu'il y a beaucoup de chômeurs parmi ceux qui les entourent. Ainsi, ils ont été 26% en avril et maintenant ils sont 17%. Il y a moins de licenciements. Néanmoins, selon les experts, la situation s'est améliorée par rapport à celle d'il y a une année et demie, à la période d'avant la crise. 3% seulement des sondés ont peur de rester sans travail. Pour les autres, les licenciements sont peu probables alors 29% des sondés sont sûrs que cela ne leur arrivera jamais.
Plus de 40% des sondés sont convaincus qu'il sera impossible ou très difficile de trouver un nouvel emploi. Ceux qui sont prêts au recyclage sont trois fois plus nombreux qu'en 2008. Il y a beaucoup plus d'habitants prêts à travailler sans documents ou occasionnellement. Cela concerne également les gens prêts à déménager en quête d'une vie meilleure. Leur nombre constitue 17% en 2010 contre 4% en mars 2008, indique Valery Fedorov.
Un citoyen sur six y est prêt. La Russie est considérée comme un pays peu mobile, dit le directeur du VTSIOM, notamment au plan géographique mais les habitants s'adaptent. Les Russes font eux aussi part d'intention de déménager en quête d'emploi.
Les participants aux programmes en vue de détendre la situation au marché du travail apprécient hautement les activités des services de l'emploi. Cela concerne en premier lieu ceux qui ont décidé d'engager leur entreprise grâce aux programmes de soutien de la part de l'Etat. Ils sont 93%. 66% des sondés ayant suivi les cours de recyclage et 84% des sondés employés dans les travaux publics apprécient eux aussi hautement les programmes des autorités.
Le Code des pays du Club mondial de l'électronucléaire
L'efficacité de l'énergie nucléaire est confirmée. Cependant, les matières fissiles ont l'immense force destructrice et il faut réfléchir à la sûreté. Une menace réelle provient de l'éventuelle utilisation des matières volées à des fins criminelles. La Convention de l'ONU sur la protection physique des matières nucléaires a été ouverte à la signature le 3 mars 1980 à Vienne. Plus d'une centaine de pays y ont adhéré depuis.
De nouvelles perspectives de progrès scientifico-technique de l'humanité et de nouvelles menaces sont apparues au 20ème siècle. La force destructrice monstrueuse du noyau de l'atome n'est pas à douter, notamment après les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. L'humanité a appris plus tard à utiliser la puissance de l'atome à des fins pacifiques. Cependant, il est possible que la fuite des matières fissiles « pacifiques », par exemple de l'uranium et du plutonium des centrales nucléaires et des laboratoires ait des conséquences imprévisibles.
L'humanité a pris conscience de la menace du terrorisme nucléaire après les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Au micro le vice-président du Comité pour la sécurité de la Douma d'Etat Guennadi Goudkov.
Elle devient de plus en plus probable de jour en jour vu sa miniaturisation : les dispositifs nucléaires deviennent de plus en plus petits. La civilisation est exposée au danger car il est possible que les armes nucléaires tombent entre les mains des terroristes.
Le terrorisme nucléaire peut prendre des formes différentes. Il convient de signaler trois types : l'explosion d'une munition nucléaire, les diversions ou la menace de diversions aux centrales nucléaires ainsi que l'emploi des matières fissiles pour fabriquer une « bombe sale ».
Selon le centre d'étude de l'AIEA, il existe actuellement 438 réacteurs nucléaires dans le monde et le marché international de l'électronucléaire connaît un authentique boom. Plus d'une cinquantaine d'Etats ont des réserves d'uranium et de plutonium. Près de mille laboratoires et entreprises dans des dizaines de pays emploient les matières radioactives et fissiles. Les inspecteurs de l'AIEA sont chargés de contrôler les installations nucléaires.
Les correctifs apportés en 2002 à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires ont durci le contrôle du régime de sécurité. La Russie les a approuvés dès le début et faits tout ce qui est en son pouvoir pour les appliquer, dit Guennadi Goudkov.
Un grand travail est réalisé ces derniers temps pour renforcer la sûreté des installations nucléaires, des centres d'étude. Les crédits supplémentaires ont été accordés pour l'équipement assurant la protection physique de ces installations. Les spécialistes de l'AIEA ont indiqué à la 4ème Conférence internationale pour l'enregistrement, le contrôle et la protection physique des matières fissiles tenue il n'y a pas longtemps à Obninsk, dans la région de Moscou, que les systèmes russes de sûreté des installations nucléaires correspondaient entièrement aux clauses de la Convention de l'ONU sur la protection physique des matières nucléaires.
La Convention contre les actes de terrorisme nucléaire a été adoptée en 2005 à l'initiative de la Russie. Le Traité universel suppose pour la première fois la prévention des attentats avec emploi des matières nucléaires et radioactives.
Les éditeurs russes défendent leurs droits
Le droit d'auteur devient un problème de plus en plus compliqué et embrouillé ce qui entraîne des conflits prolongés. Le 13 mars 1995 la Russie a signé la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques mais elle ne l'a acceptée entièrement qu'il y a six mois. S'étant engagé à respecter entièrement les normes du droit d'auteur international, le marché russe de l'édition s'est heurté tout de suite aux problèmes auxquels il n'était pas prêt.
L'Union soviétique était considéré comme un pays dont les habitants lisaient le plus de livres. Les livres, notamment les œuvres des auteurs étrangers contemporains, étaient tirés à des millions d'exemplaires en URSS. Le droit d'auteur des écrivains étrangers n'était pas protégé derrière le rideau de fer. Autrement dit, aucun auteur étranger que connaissait chaque écolier soviétique n'a reçu pas un cent pour la traduction de ses œuvres dans toutes les langues des peuples de l'URSS et leur réédition. Il en a été ainsi jusqu'à l'adhésion de l'URSS à la Convention de Genève sur le droit d'auteur lorsqu'elle s'est engagée à protéger les droits des citoyens étrangers concernant les œuvres publiées après 1973. Tout ce qui était publié avant 1973 a été reconnu propriété publique. C'est-à-dire, les maisons d'édition soviétiques avaient toujours la possibilité de publier quasi gratuitement les œuvres des auteurs aussi connus que Simenon, Remarque et Agatha Christie.
La Russie ayant pris la succession de l'URSS a adhéré en 1995 à la Convention de Berne, instrument international principal de la protection du droit d'auteur. Or, la Russie l'a fait avec report ayant expiré en 2004. Plusieurs grands scandales ont éclaté depuis ce moment au marché russe de l'édition liés à la publication des romans d'Agatha Christie et d'autres écrivains jouissant d'une grande popularité en Russie. Ayant profité des changements dans le droit d'auteur, plusieurs éditeurs monopolistes ont acheté le droit d'éditer les œuvres « d'avant la Convention », explique l'éditeur, l'écrivain et l'animateur Alexandre Chatalov :
Ils ont acheté les droits pour en profiter un peu plus tard. Un conflit a surgi justement pour cette raison. La grande maison d'édition « AST » a acheté le droit d'éditer les œuvres de plusieurs auteurs occidentaux pour adresser ensuite des prétentions à la maison d'édition « Terra » les publiant depuis plusieurs années. Ce dossier doit être examiné actuellement à la Cour suprême. L'avenir de ce business dépend des résultats du procès.
S'il est gagné par la maison d'édition « AST », plusieurs éditeurs russes seront contraints de réviser leurs projets. Les changements radicaux dans le droit d'auteur pourraient entraîner la réduction des tirages des livres en Russie. D'après certaines données, le marché russe des livres a chuté de 20% en 2009.
L'été commence au MITT
Les voyagistes disent que l'été commence à l'exposition internationale des voyages et du tourisme à Moscou (MITT) en sous-entendant que les nouveautés les plus intéressantes y sont présentées. La 17ème exposition se déroule à Moscou du 17 au 20 mars.
La Russie est parmi les marchés les plus prometteurs au monde. Elle est l'un des dix pays dont les habitants dépensent plus que les autres pour voyager. Les russes dépensent tous les ans 25 milliards de dollars pour le tourisme. C'est ce qui explique l'immense popularité dont jouit le MITT, l'un des forums les plus représentatifs tout comme le WTM à Londres et l'ITB à Berlin.
Les compagnies de 120 pays représentant 157 directions participent à la 17ème exposition à Moscou. Au micro l'initiateur du MITT Alexandre Chtalenkov :
Notre exposition se déroule en fait sous le mot d'ordre « La crise ne nous concerne pas ». A en juger d'après l'ampleur du forum, l'industrie touristique se porte très bien et a déjà franchi une période difficile. L'ampleur de l'exposition et la quantité de participants n'ont pas diminué. Plus de 3 mille objets sont exposés ce qui confirme le rôle important du forum dans le développement du secteur. Pour les agences de voyages le MITT demeure une place essentielle où elles présentent leurs produits.
Le tourisme médical sera cette année prioritaire à l'exposition. Les cliniques et les centres de cure du monde entier, notamment suisses, autrichiennes, allemandes, israéliennes, jordaniennes et chinoises seront présentés pour la première fois.
Le MITT qui réunit des centaines de participants étrangers constitue est une sorte de vitrine des potentialités touristiques du pays. Les étrangers s'y rendent pour découvrir la Russie. Les représentants de la région de Krasnodar, de Sotchi, des Eaux minérales du Caucase et de plusieurs autres régions démontrent cette année leurs potentialités dans un pavillon spécial. La conférence « Le tourisme en Russie : possibilités de développement » se tient dans le cadre de l'exposition.
La 17ème exposition internationale est pendant quatre jours à l'épicentre des pourparlers, des débats, de l'échange d'opinions et d'offres des voyagistes. La participation au MITT est depuis longtemps pour eux la condition sine qua non du succès dans la prochaine saison touristique. Près de 86 mille personnes de 89 pays ont visité l'exposition en 2009 dont 3/4 ont été des voyagistes.