Nous commençons la revue du courrier par la lettre de Bernard Watelet de Clermont-Ferrand. A vrai dire, quand je reçois une nouvelle lettre de lui je sais d'avance que ses rapports d'écoute seront précis, détaillés, il indique toujours ce qui a attiré son attention. Cette fois, M. Watelet nous a envoyé trois rapports : « Au cours du Business Club, j'ai suivi avec attention le tour d'horizon de l'actualité économique et le volet consacré aux investissements pétroliers russes à l'étranger. Dans le magazine « Sciences et technologies », j'ai bien aimé le reportage sur le réveil des volcans dans l'Extrême Orient russe, et le part sur les présences russes et étrangers en Antarctique.
Dans le magazine la « Culture et les Arts », j'ai bien aimé la présentation de l'Année croisée France-Russie et le reportage sur l'exposition Tchekhov. Au cours de la dernière demi-heure j'ai apprécié le programme sur Pouchkine et la mise en musique de son œuvre ».
L'un des nos auditeurs les plus anciens et fidèles Serge Finet d'Hérin parle de sa passion : « Je classe les cartes postales reçues de France et de l'étranger depuis 1951 et plus. Chaque carte me ramène à un souvenir. J'ai rangé celles de Russie, j'en ai retrouvé une du 3 novembre 1985, j'avais gagné un prix « Connaissances de l'URSS », qui représente l'Avenue Kalinine à Moscou. Il y en a 6, y compris le Palais des expositions que j'ai visité. Si un journaliste de la Radio la « Voix de la Russie » où quelqu'un d'autre vient en France et dans le Nord en particulier, je le recevrai avec plaisir. Je vous assure de mon amitié ».
C'est vraiment une amitié vérifiée par le temps. Nous avons également reçu les rapports d'écoute d'Hervé Duval de Wattignies, de Maurice Mercier de Villefranche-sur-Saône et de Robert Bicard de Lempdes, qui nous a envoyé cinq rapports : « Comme vous pourrez le constater, j'ai fait un effort méritoire pour vous écrire tous ces rapports qui prouvent que je suis un auditeur assez fidèle. Hélas les conditions de propagation ne sont pas toujours au rendez-vous ce qui gâche le plaisir et il faut parfois jongler avec les fréquences pour pouvoir suivre convenablement. Rassurez-vous sur la qualité de vos émissions, elles sont du top. (La preuve j'y suis fidèle !) ».
Ensuite Robert Bicard de Lempdes parle de sa ville : « La ville de Lempdes est un ancien bourg vigneron avec environ 2000 habitants. Mais après la destruction de la vigne par le phylloxéra la population a progressivement trouvé du travail à Clermont-Ferrand qui est distante de 8 km, en particulier chez Michelin qui est le plus gros employeur de la région. Nous sommes également très proches des volcans d'Auvergne ».
C'est des volcans du Kamtchatka que nous allons parler aujourd'hui à la demande de Bernard Watelet de Clermont-Ferrand.
Le Kamtchatka est une péninsule volcanique qui s'avance dans l'océan Pacifique, c'est une vraie « musée » de volcanologie. Ici il y a des volcans en activité et éteints, des geysers, des sources chaudes et ainsi de suite. Six parties qui se trouvent au centre et au Sud-Est de la péninsule sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. En général cette liste inclut 30 volcans en activité et 300 éteints.
L'un des endroits les plus intéressants du Kamtchatka est la réserve biosphère Kronotski avec 12 volcans en activité et la célèbre Vallée des geysers, découverte en 1941 par la géologue Tatiana Oustinova. Encore un endroit remarquable de la réserve est une ancienne caldera du volcan Ouzon, un énorme cratère de 9-12 km de diamètre avec des bords hauts de 200-800 mètres, à l'antérieur duquel il y a plusieurs lacs thermiques
Si l'on compare aux autres volcans, les volcans du Kamtchatka sont plus silencieux et tranquilles. Ici il n'y avait pas de grandes éruptions, qui pourraient entraîner la mort de plusieurs personnes. Pourtant, les volcans impressionnent avant tout par leur quantité. Presque toute la péninsule est couverte de volcans éteints, en activité et inactifs. Le plus haut volcan est le volcan Klioutchevskoï, qui est apparu sur la base d'un volcan plus ancien. Aujourd'hui il atteint 4750 mètres de hauteur. Il se distingue par une forme parfaite des versants.
Le pronostique des irruptions est une science très difficile parce qu'elle demande une observation longue et méticuleuse du chaque volcan. Beaucoup d'appareils surveillent à chaque instant les mouvements de la terre, étudient les rejets de gaz et leur composition et font des pronostiques des futures irruptions. Il ne faut pas oublier que chaque volcan est unique. On ne peut pas faire les pronostiques pour un volcan en se basant sur les données sur un autre.
Les nouvelles possibilités sont apparues avec le développement des méthodes du sondage de la Terre à distance. Les recherches des satellites permettent d'assurer l'observation permanente des changements de la morphologie des cratères des volcans, de surveiller les changements des flux thermique, de transmettre l'information dans les centres du traitement des donnés et de cette façon de relever les précurseurs des irruptions.
Philippe Marsan de Biganos demande de parler de la fête du 7 mai, consacrée à la radio et des amateurs de la radio en Russie.
Il y a moins d'un siècle les postes à galène avec des écouteurs étaient un miracle. Aujourd'hui la radio, la télé, la communication mobile sont des attributs de notre vie quotidienne. Donc on peut dire que la Journée de la radio est aussi la fête de ceux qui travaillent à la télé, à la radio, des fonctionnaires de la poste, des employés des télécommunications et des amateurs des ondes courtes. Tous ceux qui nous informent des événements les plus importants dans le monde sont liés par des pensées et des âmes.
L'événement qui a fait naître la fête de la radio est lié à l'activité du grand physicien et inventeur russe Alexandre Popov. Le 7 mai 1895 Alexandre Popov a présenté à la réunion de la faculté physique de la Communauté physico-chimique de Russie à l'Université de Saint-Pétersbourg le premier dans le monde système de radio sans fil pour échanger de signaux d'information. C'était le jour de la naissance dans notre pays de la radiocommunication. Pourtant, l'importance de cette invention a été appréciée seulement plusieurs années après.
En mai 1925 on a célébré dans notre pays le trentième anniversaire de la radio. Dans le numéro du journal « L'ami de la radio » d'avril 1925, le professeur Alexeï Petrovski a prononcé les paroles prophétiques : « Que le 7 mai soit une vrai fête des radiotélégraphistes ! ». Pourtant, la fête de la radio est devenue « La Journée de la Radio » seulement en 1945. C'est une fête professionnelle non seulement des radiotélégraphistes, mais aussi des employés de tous les domaines de la télécommunication, de la radio, de la télé et aussi de l'informatisation.
Les premières stastions de radio ont été construites en Russie à la fin du 19 siècle et elles ont été utilisées en tant que des moyens de communication. Seulement dans les années 1920 la radio est devenue une source d'information. Aujourd'hui il y a plusieurs chaînes de radio. En 1998 le Fonds de bienfaisance et du développement de la radiodiffusion a crée le prix professionnel Popov dans le domaine de la radiodiffusion. Les lauréats du concours reçoivent les diplômes officiels et une petite sculpture, représentant le dieu de la Grèce ancienne Éther.
Avant de réponde à la question de Philippe Marsan de Biganos sur les amateurs de la radio dans notre pays, je vous propose d'écouter de la musique. C'est une chanson d'amour interprétée par Irina Bogouchevskaya.
Vous avez écouté la chanson d'amour interprétée par Irina Bogouchevskaya. Nous vous rappelons que vous écoutez la « Boite aux lettres » sur les ondes de la « Voix de la Russie ».
Philippe Marsan de Biganos demande s'il y a beaucoup d'amateurs de la radio dans notre pays.
Les gens qui exercent des professions différentes se passionnent pour la radio sur les ondes courtes et ultracourtes, ce sont les ingénieurs, des fonctionnaires d'Etat, des militaires, des retraités, des écoliers, des étudiants et même les chefs d'Etats. Cette passion permet de non seulement s'occuper de la radiotechnique, mais aussi d'étudier la géographie, l'histoire moderne, de pratiquer des langues étrangères. En plus, la radiocommunication sur les ondes coutres et ultracourtes est un sport technique.
La radio est internationale, parce que les ondes radio n'ont pas de frontières d'Etat. Donc, on peut communiquer avec n'importe quel pays du monde entier. La portée de radiocommunications dépend du passage des ondes. Même un émetteur pas très puissant, de 100 watts (la capacité d'une simple ampoule électrique) suffit pour établir la liaison avec l'Europe. Si les ondes passent plus loin, on peut établir le contact avec tous les continents en 90 min, c'est un bon voyage autour du monde, mais cela demande un bon équipement technique de la chaîne de la radio et du savoir faire.
La présence du signal peut être fixée par le réseau international de radiophares, installés dans 18 pays. En Russie un phare est érigé à Novossibirsk, il y travaille déjà depuis 10 ans dans l'université technique de Novossibirsk. On peut faire le radio-monitoring en trois minutes, parfois on peut entendre les signaux des continents différents en quelques secondes.
La radiodiffusion a lieu le plus souvent en anglais. L'espagnol, le portugais et l'allemand sont aussi assez répandus. La langue russe acquière de plus en plus de popularité parmi les amateurs étrangers de la radio. Les contacts par la radio ont été établis traditionnellement à l'aide de l'alphabet morse. Les types numériques de communication se développent très activement grâce aux ordinateurs et les systèmes de télécommunication par satellite.
Dans le monde entier il y a plus de quatre millions d'amateurs de la radio, qui ont des indicatifs officiels presque dans tous les pays du monde entier. Les voix des amateurs russes de la radio, il y en a environ 50 mille, sont bien entendues dans la communauté multinationale. Presque 10 mille sont membres de l'Union des amateurs de la radio de Russie.
Karim Najim du Maroc demande quel club de football de la ligue nationale russe est le plus ancien.
Peut de gens savent que l'histoire des clubs russes du football est commencée par la petite équipe de la région de Vladimir, qu'on appelle aujourd'hui « Znamia trouda » et qui joue dans la deuxième ligue. L'équipe a été enregistrée en 1909 sous le nom « Orekhovo ». Depuis, le club a changé plusieurs fois de nom. Le plus grand succès de l'équipe était en 1962, elle est sortie au final le la Coupe de l'URSS avec « Chakhter », mais elle a perdu.
Trois fois (en 1910-1912) l'équipe a remporté la Coupe de Moscou, à l'époque on ne jouait au foot qu'à Moscou. L'équipe a été fondée par des anglais, qui ont organisé le premier match en 1897 dans la ville d'Orekhovo.
C'est à Orekhovo qu'est apparue le premier terrain de hockey en 1910.
Merci à nos auditeurs qui nous permettent de se souvenir de l'histoire du sport dans notre pays.
Boite aux lettres 26.03.10
Boite aux lettres 26.03.10
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Après la revue du courrier nous parlerons des volcans du Kamtchatka, de la Journée de la radio qu'on fête le 7 mai, des amateurs de la radio et du club de football le plus ancien dans notre pays.