La Géorgie est prête à collaborer à l'enquête sur le double attentat perpétré lundi dans le métro moscovite, a annoncé mercredi en direct sur la chaîne Roustavi-2 le ministre d'Etat géorgien pour la Réintégration Temour Iakobachvili.
"Nous nous engageons à apporter notre soutien à l'enquête. Si certains indices conduisent vers la Géorgie, qu'ils nous tiennent au courant. Nous sommes prêts à collaborer (…) Il existe des formats spéciaux à cet effet", a-t-il annoncé.
Ces propos de M.Iakobachvili font suite à une déclaration du secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev qui n'excluait qu'"au cours des investigations on puisse trouver aussi une trace géorgienne".
"Je répète encore une fois que le problème nord-caucasien, n'est pas uniquement russe, mais que c'est aussi notre problème à nous", a indiqué le responsable géorgien, car toute intervention militaire déboucherait sur une nouvelle affluence de refugiés régionaux en Géorgie.
Il a en outre souligné que les actes terroristes perpétrés à Moscou nous poussent à nous interroger sur plusieurs questions d'ordre politique et technique. Ainsi, on se demande pourquoi les attentats ont eu lieu à ce moment précis et pourquoi jusqu'à présent personne n'en a revendiqué la responsabilité.
"Notre position est très simple: les autorités géorgiennes ont toujours condamné le terrorisme et continueront de le faire, même s'il frappe le camp de nos adversaires", a conclu le ministre.
Deux attentats perpétrés le 29 mars dans deux stations du métro moscovite ont fait 39 morts et 89 blessés. L'enquête privilégie la piste de femmes-kamikazes originaires du Caucase du nord cherchant généralement à venger la mort de leurs proches.
