Aujourd’hui au programme :
La Russie a l’intention de construire une nouvelle branche de la voie ferrée Baïkal-Amour
UNE EXPOSITION MILITAIRE SUR LA FREGATE « PALLADA »
La Russie a l’intention de construire une nouvelle branche de la voie ferrée Baïkal-Amour
UNE EXPOSITION MILITAIRE SUR LA FREGATE « PALLADA »
Le symbole de la gloire maritime de la Russie sera reconstruit vers 2013
La période de perm» de la culture russe
La république des Komis se prépare aux jeux extrêmes
La Russie a l’intention de construire une nouvelle branche de la voie ferrée Baïkal-Amour
Une deuxième branche de la célèbre voie ferrée magistrale BAM pourrait apparaitre en Russie. Aujourd’hui, comme on manque de réserve et de voies de doublure, la voie magistrale ne parvient plus à remplir sa tâche, transporter les flux accrus des frets. Sans la modernisation du chemin de fer, on ne pourra pas parler du développement fructueux de la Sibérie Orientale et de l’Extrême-Orient russe
La voie ferrée magistrale Baikal-Amour est une des artères principales, à côté de la Voie Transsibérienne, qui assure à la Russie un débouché vers les ports du Pacifique. Pendant la crise des années 90, la demande pour les transportations ferroviaires était faible, mais en ce moment, le BAM connait sa deuxième naissance. Il est prévu que jusqu’à 2030, le nombre de transportations par la voie ferrée magistrale augmentera deux ou trois fois. Il est donc question de la reconstruire, de faire une deuxième voie ferrée, dit l’envoyé du président de Russie à l’Extrême-Orient Victor Ichaev :
Il faut une deuxième branche du BAM. Il faut élargir la nouvelle infrastructure, assurer un nouveau développement du territoire. Donc, aujourd’hui, nous envisageons le projet du développement du BAM comme un projet de base pour le développement régional des territoires que cette voie ferrée magistrale traverse.
Le projet BAM-2 a une grande importance au niveau de l’Etat, souligne le chef de la SA « RJD » (Chemins de fer de Russie) Vladimir Yakounine. C’est un grand programme à long terme, continue le chef du RJD. – Par le développement de la zone du BAM, nous comprenons la construction de la seconde voie ferrée, des voies supplémentaires menant aux gisements, le développement de l’infrastucture des ports maritimes.
Le montant des fonds qu’il faudra investir dans le développement de l’infrastructure de la zone du BAM, atteint quelques 400 milliards de roubles, en prix de 2008, constate Vladimir Yakounine. Vous voyez, plus nous tarderons à réaliser le projet, plus d’argent il faudra dépenser. Il ne s’agit pas uniquement des branches qui produisent des ressources, qui exportent le charbon, le bois, les métaux non ferreux, mais aussi du développement des entreprises de transformation.
Le BAM est une des plus grosses voies ferrées magistrales du monde. Sa longueur atteint 4,4 mille kilomètres.
UNE EXPOSITION MILITAIRE SUR LA FREGATE « PALLADA »
Un musée flottant de l’histoire de Grande Guerre Patriotique a trouvé sa place à bord du célèbre voilier russe « Pallada ». Des élèves des écoles navales, les futurs marins, servent de guides. La frégate est partie en expédition du port russe Vladivostok, elle a déjà visité le port sud-coréen Pusan, puis Honkong et Singapour.
Dans le musée situé sur la frégate Pallada, il y a une exposition consacrée au 65e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre Patriotique : des photos, des copies de documents, des posters de cette époque. Les jeunes marins parlent aux visiteurs des événements de ces années dures. Avant de partir en expédition, ils ont préparé des excursions.
Près de 2,5 mille personnes ont déjà visité la frégate. La diaspora russe du Singapour a manifesté un vif intérêt pour l’exposition. Plusieurs visiteurs du musée flottant se sont souvenus des exploits guerriers de leurs pères et grand-pères. Pourtant, la plupart des habitants de ce pays asiatique ont des impressions assez vagues sur les événements tragiques d’il y a 65 ans, dit Andrei Kim, le représentant de l’Université de pisciculture de l’Extrême-Orient, propriétaire du bateau.
Ils ne savent rien sur cette guerre qui a eu lieu dans la partie européenne. Nous avons comblé cette lacune. Des gens âgés venaient nous voir, ils regardaient les photos, posaient des questions. Ils ne savaient pas, par exemple, pour quelle partie a combattu le Japon (pendant la seconde guerre mondiale, le Singapour était occupé par le Japon). Nous leur avons expliqué que le Japon avait été un allié de l’Allemagne nazie.
Les élèves-marins ont déposé à Singapour des couronnes de fleurs au pied du monument aux marins russes tombés et ils ont visité l’académie navale de Singapour. Lorsque les jeunes gens reviendront à Vladivostok, ils auront beaucoup de choses à raconter sur les rencontres intéressantes qu’ils ont eues, les difficultés subies pendant l’expédition. Chaque matin, ils doivent lever et baisser les voiles. Il n’est pas simple de monter sur un mât lorsque la mer est houleuse, dit Andrei Kim.
Vous pourriez monter sur un mât à la hauteur de 49 mètres pendant une tempête, lorsque l’amplitude de l’oscillation atteint 10 ou même 15 mètres ? En plus, il faut rester là pendant un certain temps, enlever les voiles . C’est une épreuve grave, l’éducation de la volonté.
La frégate « Pallada » figure dans le livre des records Guinness comme le voilier le plus rapide du monde, sa vitesse atteint plus de 18 nœuds/heure. La frégate a plusieurs fois gagné des festivals internationaux, des régates prestigieuses.
Le symbole de la gloire maritime de la Russie sera reconstruit vers 2013
Dans la ville de Kronstadt près de Saint-Pétersbourg, on restaure la cathédrale des marins Saint-Nicolas, depuis longtemps considérée comme un symbole de la gloire navale de Russie. À l'initiative de l’épouse du président de la Fédération de Russie Svetlana Medvedeva., un fonds de bienfaisance pour la reconstruction de la cathédrale est formé. Elle a passé son enfance à Kronstadt, visitait souvent la cathédrale et participe activement à son destin.
Il existe des villes sur Terre qui ne sont pas marquées sur toutes les cartes, mais qui ont laissé leurs traces sur les pages de l'histoire. C’est le cas de Kronstadt, fondée par Pierre I dans l’île minuscule de Kotlin, dans la partie orientale du golfe de Finlande, à 30 kilomètres de Saint-Pétersbourg. L'empereur russe a examiné personnellement l'île, il a contrôlé le chenal et a ordonné de construire sur les bancs de sable une forteresse temporaire. Depuis ce temps-là, Kronstadt protégeait les abords à la capitale du nord. La disposition de la ville-forteresse s'est avérée tellement réussie que depuis toute son histoire, aucun navire ennemi n'a passé devant elle.
Dès 1720, Kronstadt est devenue la principale base navale de la flotte Baltique. De là, les navires partaient pour remporter des victoires dans les batailles maritimes, le drapeau russe Andreevsky flottant sur eux. On lie à cette ville les noms des grands amiraux – Bellingshausen, Lazarev, Ouchakov, Makarov, Kruzenshtern. Les voyages des capitaines russes autour du monde qui ont ouvert à l'humanité les nouvelles terres, commençaient près des murs de Kronstadt.
La Cathédrale des marins Saint-Nicolas était conçue comme un monument à tous les marins qui ont sacrifié la vie à la gloire du pays. Sa construction a commencé en 1903 selon l'indication du dernier tzar russe Nikolaï et la cathédrale était consacrée en 1913 en l'honneur de Saint-Nicolas, considéré comme un protecteur des marins. Le destin ultérieur de la cathédrale a répété celui du pays. En 1929, elle était fermée, en 1939, un cinéma y était placé, un peu plus tard — un club des marins.
En 2008, il est devenu clair que ce monument de l'histoire tombait en ruines de façon irréversible. La décision sur sa reconstruction était prise. Le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille et l'épouse du président de Russie Svetlana Medvedeva sont entrés au conseil de patronage. La Cathédrale Saint-Nicolas sera restaurée vers 2013, l’année de son centenaire. Le doyen de la cathédrale, l'archiprêtre Sviatoslav Melnik a raconté à la « Voix de la Russie» :
La cathédrale des marins à Kronstadt est la principale cathédrale de la Marine de guerre de la Russie, et nous espérons que ce sera la renaissance non seulement de la cathédrale, mais aussi de toute notre marine de guerre. À présent, l'argent est assigné à ces fins par le Ministère de la Défense, le ministère de la Culture et le fonds de la renaissance de la cathédrale des marins. Des gens apportent aussi des dons.
Il est supposé que la cathédrale Saint-Nicolas restaurée deviendra un mémorial de la gloire militaire de Russie. Le patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille rappelle que sur les plaques commémoratives qui seront établies dans la cathédrale, on marquera les noms de tous les marins ayant défendu la Patrie, avant et après la révolution bolcheviste de 1917. «Nous ne pouvons pas avoir une vision fragmentaire de l'histoire», — souligne le chef de l'Eglise Orthodoxe Russe.
«La période de Perm» de la culture russe
L’ancienne ville russe de Perm peut rivaliser avec ces centres proclamés déjà ou qui seront proclamés « capitales culturelles de l'Europe » par la quantité des événements culturels. En Russie, la ville de Perm – la capitale de la région qui précède les Monts Oural sur la carte, un de grands centres économiques, est perçue sérieusement et comme une nouvelle capitale culturelle du pays.
«Le terrain expérimental pour les innovations dans le domaine de la politique culturelle» — c’est comme ça que les pouvoirs régionaux définissent la tâche actuelle de Perm, en élaborant «le modèle culturel» spécial de Perm. Il serait plus facile de trouver que l'essentiel de ce modèle réside dans l'intensité de la vie culturelle. En effet, rien que cette année, la ville a accueilli 15 festivals, internationaux pour la plupart : celui d’avant-garde théâtral "le Territoire", musical élitaire «Vladimir Spivakov invite», «les accents Européens», une présentation culturelle des villes de l'Allemagne et de la Hongrie ; en plus, elle participe à une série de manifestations dans le cadre de l'Année croisée Russie – France.
Mais cette abondance, ce n’est pas tout. «La culture s'est transformée de l'objet, qu’il faut aider, en un sujet, qui influence la politique de la région», — a remarqué dans l'interview à la « Voix de la Russie» le ministre de la Culture de la région de Perm Boris Milgram.
Il est intéressant pour nous de savoir comment notre expérience peut se répandre sur d'autres régions russes, a poursuivi le ministre, où la culture cessera aussi d'être quelque chose qui est financée en dernier lieu qui et accomplit une seule tâche — garder l'héritage culturel pour les futures générations. Oui, certes, il faut sauvegarder la culture, mais dans la culture, il faut aussi créer, créer un nouvel héritage. Alors, la culture peut devenir une industrie, qui donnera du travail aux gens, créera des conditions pour une nouvelle qualité des loisirs et, en gros, — la nouvelle qualité de vie. Et les gens dans les villes régionales comprendront qu'ils vivent là non parce qu'ils n'avaient pas les moyens de déménager à Moscou, mais bien parce que ils veulent vivre là. C'est un important aspect de notre « modèle culturel».
Perm, la patrie de l'éminent impresario russe Serguei Diaghilev qui avait ouvert au début du 20-ème siècle l'art russe au monde, était toujours un centre important de la vie culturelle. En mémoire du compatriote légendaire, ici se passent depuis plusieurs années «les saisons Diaghilev», on y organise le concours international du ballet "Arabesque". Le théâtre de l'opéra et du ballet de Perm remporte les plus grands prix théâtraux nationaux. Sa collection fantastique de la sculpture en bois est célèbre : elle garde la tradition locale, unique pour la Russie. Mais ces derniers temps, la vie culturelle dans la ville a acquis une nouvelle dimension qui a même aidé à assainir l'économie dans les conditions de crise. Il s'agit de l'apparition à Perm du Musée de l'art moderne fondé par le critique d'art connu et l'enthousiaste ardent des nouvelles initiatives Marat Guelman. Dans l'interview à la « Voix de la Russie», il a amené les arguments suivants de l'influence de la culture sur l'économie :
La première chose que le musée a donnée, c’est que cette ville près des monts Oural est désormais connue dans le monde entier. La deuxième et peut-être la plus importante : nous avons détruit le préjugé qu'une vie culturelle intéressante est impossible en province. Beaucoup d'événements ont lieu dans le musée, leurs participants arrivent de plusieurs pays, en conséquence, la ville est devenue plus intéressante pour les investisseurs. Dans les hôtels, qui étaient vides plus tôt, aujourd'hui, il est impossible de trouver une chambre libre, n'ayant pas réservé d'avance. Et même le prix du sol autour du musée a grimpé brusquement – bref, tout montre que le business devient plus actif. Eh bien, enfin, le musée est devenu un lieu de naissance des idées innovantes : autour de lui sont créés le Centre du design, qui travaille avec l'industrie de Perm, la Maison de la photo, qui gardera l'histoire de Perm, et encore un nouveau musée — cette fois, paléontologique, en effet, Perm, comme on le sait, a donné le nom à toute une période géologique – permski.
« La période de Perm» dans la culture russe signifie le temps des initiatives novatrices. L’une d'elles – c’est la mise en scène russo-britannique de l’unique opéra de Ludwig van Beethoven "Fidelio". Son action est transférée de la prison jacobine dans un camp stalinien, et la scène du musée municipal des répressions politiques deviendra la scène. Mais, l'initiative la plus courageuse appartient probablement au gouverneur de la région de Perm : en 2016, Perm prétendra officiellement au titre de la capitale culturelle de l'Europe, malgré ce que la Russie ne soit pas membre de l'Union Européenne. Mais, comme disent les Russes, à cœur vaillant il n’y a rien d'impossible!
La république des Komis se prépare aux jeux extrêmes
Dans la République des Komis, située dans le Nord de la partie européenne de Russie, la préparation aux jeux extrêmes de jeunesse organisés par la Fédération du tourisme bat son plain. Les participants doivent posséder les savoirs-faires minimaux dans le tourisme sportif et la volonté à endurer n'importe quelles épreuves.
Pour les amateurs des voyages extrêmes et ceux qui souhaitant éprouver des sensations violentes, la République des Komis – est un lieu qui convient parfaitement. La toundra de la région pré polaire, les rivières abondant de rapides, les marais, les forêts vierges, le territoire situé au pied des monts Oural — la nature-même a créé tous ces obstacles. Les participants au projet de tourisme extrémal «КEMI» doivent les franchir en plusieurs étapes, raconte le président de la Fédération du tourisme de la République des Komis Guennadi Markovsky.
Les équipes devront s’enregistrer, puis faire leur présentation, acheter les billets jusqu'au point fixé et parvenir à ce point avant la date déterminée. Les participants doivent posséder les notions du tourisme sportif. La première étape révélera si l'équipe est prête à suivre l'itinéraire prévu. En effet, avant d’aller dans la montagne, dans la forêt ou faire du rafting, il faut bien évaluer les forces, comprendre si vous y êtes prêts.
La pêche dans une rivière agitée, le passage d’un marais impraticable avec l'aide d'une perche, l'orientation au fin fond d’un grand bois – tels seront les devoirs pour les participants à la randonnée extrémale. On sait que le parcours prendra une journée, et le point de départ est tenu secret pour que les touristes ne puissent pas étudier le terrain d'avance. Ils le verront pour la première fois pendant le voyage.
Les délais de la compétition sont déjà définis. Du 16 au 26 août à Syktyvkar – la capitale de la République des Komis – se tiendra le forum International de jeunesse. Une journée est réservée au projet «КEMI». Tous ceux qui ont déjà 18 ans peuvent y participer. Mais les organisateurs ne fixent pas la limite d'âge, à partir du principe : si tu es prêt au tourisme extrémal, donc tu es jeune, quel que soit ton âge marqué dans le passeport. Les règles du jeu et de l'enregistrement des participants sont annoncées sur le site web : ftrkominarod.ru
La période de perm» de la culture russe
La république des Komis se prépare aux jeux extrêmes
La Russie a l’intention de construire une nouvelle branche de la voie ferrée Baïkal-Amour
Une deuxième branche de la célèbre voie ferrée magistrale BAM pourrait apparaitre en Russie. Aujourd’hui, comme on manque de réserve et de voies de doublure, la voie magistrale ne parvient plus à remplir sa tâche, transporter les flux accrus des frets. Sans la modernisation du chemin de fer, on ne pourra pas parler du développement fructueux de la Sibérie Orientale et de l’Extrême-Orient russe
La voie ferrée magistrale Baikal-Amour est une des artères principales, à côté de la Voie Transsibérienne, qui assure à la Russie un débouché vers les ports du Pacifique. Pendant la crise des années 90, la demande pour les transportations ferroviaires était faible, mais en ce moment, le BAM connait sa deuxième naissance. Il est prévu que jusqu’à 2030, le nombre de transportations par la voie ferrée magistrale augmentera deux ou trois fois. Il est donc question de la reconstruire, de faire une deuxième voie ferrée, dit l’envoyé du président de Russie à l’Extrême-Orient Victor Ichaev :
Il faut une deuxième branche du BAM. Il faut élargir la nouvelle infrastructure, assurer un nouveau développement du territoire. Donc, aujourd’hui, nous envisageons le projet du développement du BAM comme un projet de base pour le développement régional des territoires que cette voie ferrée magistrale traverse.
Le projet BAM-2 a une grande importance au niveau de l’Etat, souligne le chef de la SA « RJD » (Chemins de fer de Russie) Vladimir Yakounine. C’est un grand programme à long terme, continue le chef du RJD. – Par le développement de la zone du BAM, nous comprenons la construction de la seconde voie ferrée, des voies supplémentaires menant aux gisements, le développement de l’infrastucture des ports maritimes.
Le montant des fonds qu’il faudra investir dans le développement de l’infrastructure de la zone du BAM, atteint quelques 400 milliards de roubles, en prix de 2008, constate Vladimir Yakounine. Vous voyez, plus nous tarderons à réaliser le projet, plus d’argent il faudra dépenser. Il ne s’agit pas uniquement des branches qui produisent des ressources, qui exportent le charbon, le bois, les métaux non ferreux, mais aussi du développement des entreprises de transformation.
Le BAM est une des plus grosses voies ferrées magistrales du monde. Sa longueur atteint 4,4 mille kilomètres.
UNE EXPOSITION MILITAIRE SUR LA FREGATE « PALLADA »
Un musée flottant de l’histoire de Grande Guerre Patriotique a trouvé sa place à bord du célèbre voilier russe « Pallada ». Des élèves des écoles navales, les futurs marins, servent de guides. La frégate est partie en expédition du port russe Vladivostok, elle a déjà visité le port sud-coréen Pusan, puis Honkong et Singapour.
Dans le musée situé sur la frégate Pallada, il y a une exposition consacrée au 65e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre Patriotique : des photos, des copies de documents, des posters de cette époque. Les jeunes marins parlent aux visiteurs des événements de ces années dures. Avant de partir en expédition, ils ont préparé des excursions.
Près de 2,5 mille personnes ont déjà visité la frégate. La diaspora russe du Singapour a manifesté un vif intérêt pour l’exposition. Plusieurs visiteurs du musée flottant se sont souvenus des exploits guerriers de leurs pères et grand-pères. Pourtant, la plupart des habitants de ce pays asiatique ont des impressions assez vagues sur les événements tragiques d’il y a 65 ans, dit Andrei Kim, le représentant de l’Université de pisciculture de l’Extrême-Orient, propriétaire du bateau.
Ils ne savent rien sur cette guerre qui a eu lieu dans la partie européenne. Nous avons comblé cette lacune. Des gens âgés venaient nous voir, ils regardaient les photos, posaient des questions. Ils ne savaient pas, par exemple, pour quelle partie a combattu le Japon (pendant la seconde guerre mondiale, le Singapour était occupé par le Japon). Nous leur avons expliqué que le Japon avait été un allié de l’Allemagne nazie.
Les élèves-marins ont déposé à Singapour des couronnes de fleurs au pied du monument aux marins russes tombés et ils ont visité l’académie navale de Singapour. Lorsque les jeunes gens reviendront à Vladivostok, ils auront beaucoup de choses à raconter sur les rencontres intéressantes qu’ils ont eues, les difficultés subies pendant l’expédition. Chaque matin, ils doivent lever et baisser les voiles. Il n’est pas simple de monter sur un mât lorsque la mer est houleuse, dit Andrei Kim.
Vous pourriez monter sur un mât à la hauteur de 49 mètres pendant une tempête, lorsque l’amplitude de l’oscillation atteint 10 ou même 15 mètres ? En plus, il faut rester là pendant un certain temps, enlever les voiles . C’est une épreuve grave, l’éducation de la volonté.
La frégate « Pallada » figure dans le livre des records Guinness comme le voilier le plus rapide du monde, sa vitesse atteint plus de 18 nœuds/heure. La frégate a plusieurs fois gagné des festivals internationaux, des régates prestigieuses.
Le symbole de la gloire maritime de la Russie sera reconstruit vers 2013
Dans la ville de Kronstadt près de Saint-Pétersbourg, on restaure la cathédrale des marins Saint-Nicolas, depuis longtemps considérée comme un symbole de la gloire navale de Russie. À l'initiative de l’épouse du président de la Fédération de Russie Svetlana Medvedeva., un fonds de bienfaisance pour la reconstruction de la cathédrale est formé. Elle a passé son enfance à Kronstadt, visitait souvent la cathédrale et participe activement à son destin.
Il existe des villes sur Terre qui ne sont pas marquées sur toutes les cartes, mais qui ont laissé leurs traces sur les pages de l'histoire. C’est le cas de Kronstadt, fondée par Pierre I dans l’île minuscule de Kotlin, dans la partie orientale du golfe de Finlande, à 30 kilomètres de Saint-Pétersbourg. L'empereur russe a examiné personnellement l'île, il a contrôlé le chenal et a ordonné de construire sur les bancs de sable une forteresse temporaire. Depuis ce temps-là, Kronstadt protégeait les abords à la capitale du nord. La disposition de la ville-forteresse s'est avérée tellement réussie que depuis toute son histoire, aucun navire ennemi n'a passé devant elle.
Dès 1720, Kronstadt est devenue la principale base navale de la flotte Baltique. De là, les navires partaient pour remporter des victoires dans les batailles maritimes, le drapeau russe Andreevsky flottant sur eux. On lie à cette ville les noms des grands amiraux – Bellingshausen, Lazarev, Ouchakov, Makarov, Kruzenshtern. Les voyages des capitaines russes autour du monde qui ont ouvert à l'humanité les nouvelles terres, commençaient près des murs de Kronstadt.
La Cathédrale des marins Saint-Nicolas était conçue comme un monument à tous les marins qui ont sacrifié la vie à la gloire du pays. Sa construction a commencé en 1903 selon l'indication du dernier tzar russe Nikolaï et la cathédrale était consacrée en 1913 en l'honneur de Saint-Nicolas, considéré comme un protecteur des marins. Le destin ultérieur de la cathédrale a répété celui du pays. En 1929, elle était fermée, en 1939, un cinéma y était placé, un peu plus tard — un club des marins.
En 2008, il est devenu clair que ce monument de l'histoire tombait en ruines de façon irréversible. La décision sur sa reconstruction était prise. Le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille et l'épouse du président de Russie Svetlana Medvedeva sont entrés au conseil de patronage. La Cathédrale Saint-Nicolas sera restaurée vers 2013, l’année de son centenaire. Le doyen de la cathédrale, l'archiprêtre Sviatoslav Melnik a raconté à la « Voix de la Russie» :
La cathédrale des marins à Kronstadt est la principale cathédrale de la Marine de guerre de la Russie, et nous espérons que ce sera la renaissance non seulement de la cathédrale, mais aussi de toute notre marine de guerre. À présent, l'argent est assigné à ces fins par le Ministère de la Défense, le ministère de la Culture et le fonds de la renaissance de la cathédrale des marins. Des gens apportent aussi des dons.
Il est supposé que la cathédrale Saint-Nicolas restaurée deviendra un mémorial de la gloire militaire de Russie. Le patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille rappelle que sur les plaques commémoratives qui seront établies dans la cathédrale, on marquera les noms de tous les marins ayant défendu la Patrie, avant et après la révolution bolcheviste de 1917. «Nous ne pouvons pas avoir une vision fragmentaire de l'histoire», — souligne le chef de l'Eglise Orthodoxe Russe.
«La période de Perm» de la culture russe
L’ancienne ville russe de Perm peut rivaliser avec ces centres proclamés déjà ou qui seront proclamés « capitales culturelles de l'Europe » par la quantité des événements culturels. En Russie, la ville de Perm – la capitale de la région qui précède les Monts Oural sur la carte, un de grands centres économiques, est perçue sérieusement et comme une nouvelle capitale culturelle du pays.
«Le terrain expérimental pour les innovations dans le domaine de la politique culturelle» — c’est comme ça que les pouvoirs régionaux définissent la tâche actuelle de Perm, en élaborant «le modèle culturel» spécial de Perm. Il serait plus facile de trouver que l'essentiel de ce modèle réside dans l'intensité de la vie culturelle. En effet, rien que cette année, la ville a accueilli 15 festivals, internationaux pour la plupart : celui d’avant-garde théâtral "le Territoire", musical élitaire «Vladimir Spivakov invite», «les accents Européens», une présentation culturelle des villes de l'Allemagne et de la Hongrie ; en plus, elle participe à une série de manifestations dans le cadre de l'Année croisée Russie – France.
Mais cette abondance, ce n’est pas tout. «La culture s'est transformée de l'objet, qu’il faut aider, en un sujet, qui influence la politique de la région», — a remarqué dans l'interview à la « Voix de la Russie» le ministre de la Culture de la région de Perm Boris Milgram.
Il est intéressant pour nous de savoir comment notre expérience peut se répandre sur d'autres régions russes, a poursuivi le ministre, où la culture cessera aussi d'être quelque chose qui est financée en dernier lieu qui et accomplit une seule tâche — garder l'héritage culturel pour les futures générations. Oui, certes, il faut sauvegarder la culture, mais dans la culture, il faut aussi créer, créer un nouvel héritage. Alors, la culture peut devenir une industrie, qui donnera du travail aux gens, créera des conditions pour une nouvelle qualité des loisirs et, en gros, — la nouvelle qualité de vie. Et les gens dans les villes régionales comprendront qu'ils vivent là non parce qu'ils n'avaient pas les moyens de déménager à Moscou, mais bien parce que ils veulent vivre là. C'est un important aspect de notre « modèle culturel».
Perm, la patrie de l'éminent impresario russe Serguei Diaghilev qui avait ouvert au début du 20-ème siècle l'art russe au monde, était toujours un centre important de la vie culturelle. En mémoire du compatriote légendaire, ici se passent depuis plusieurs années «les saisons Diaghilev», on y organise le concours international du ballet "Arabesque". Le théâtre de l'opéra et du ballet de Perm remporte les plus grands prix théâtraux nationaux. Sa collection fantastique de la sculpture en bois est célèbre : elle garde la tradition locale, unique pour la Russie. Mais ces derniers temps, la vie culturelle dans la ville a acquis une nouvelle dimension qui a même aidé à assainir l'économie dans les conditions de crise. Il s'agit de l'apparition à Perm du Musée de l'art moderne fondé par le critique d'art connu et l'enthousiaste ardent des nouvelles initiatives Marat Guelman. Dans l'interview à la « Voix de la Russie», il a amené les arguments suivants de l'influence de la culture sur l'économie :
La première chose que le musée a donnée, c’est que cette ville près des monts Oural est désormais connue dans le monde entier. La deuxième et peut-être la plus importante : nous avons détruit le préjugé qu'une vie culturelle intéressante est impossible en province. Beaucoup d'événements ont lieu dans le musée, leurs participants arrivent de plusieurs pays, en conséquence, la ville est devenue plus intéressante pour les investisseurs. Dans les hôtels, qui étaient vides plus tôt, aujourd'hui, il est impossible de trouver une chambre libre, n'ayant pas réservé d'avance. Et même le prix du sol autour du musée a grimpé brusquement – bref, tout montre que le business devient plus actif. Eh bien, enfin, le musée est devenu un lieu de naissance des idées innovantes : autour de lui sont créés le Centre du design, qui travaille avec l'industrie de Perm, la Maison de la photo, qui gardera l'histoire de Perm, et encore un nouveau musée — cette fois, paléontologique, en effet, Perm, comme on le sait, a donné le nom à toute une période géologique – permski.
« La période de Perm» dans la culture russe signifie le temps des initiatives novatrices. L’une d'elles – c’est la mise en scène russo-britannique de l’unique opéra de Ludwig van Beethoven "Fidelio". Son action est transférée de la prison jacobine dans un camp stalinien, et la scène du musée municipal des répressions politiques deviendra la scène. Mais, l'initiative la plus courageuse appartient probablement au gouverneur de la région de Perm : en 2016, Perm prétendra officiellement au titre de la capitale culturelle de l'Europe, malgré ce que la Russie ne soit pas membre de l'Union Européenne. Mais, comme disent les Russes, à cœur vaillant il n’y a rien d'impossible!
La république des Komis se prépare aux jeux extrêmes
Dans la République des Komis, située dans le Nord de la partie européenne de Russie, la préparation aux jeux extrêmes de jeunesse organisés par la Fédération du tourisme bat son plain. Les participants doivent posséder les savoirs-faires minimaux dans le tourisme sportif et la volonté à endurer n'importe quelles épreuves.
Pour les amateurs des voyages extrêmes et ceux qui souhaitant éprouver des sensations violentes, la République des Komis – est un lieu qui convient parfaitement. La toundra de la région pré polaire, les rivières abondant de rapides, les marais, les forêts vierges, le territoire situé au pied des monts Oural — la nature-même a créé tous ces obstacles. Les participants au projet de tourisme extrémal «КEMI» doivent les franchir en plusieurs étapes, raconte le président de la Fédération du tourisme de la République des Komis Guennadi Markovsky.
Les équipes devront s’enregistrer, puis faire leur présentation, acheter les billets jusqu'au point fixé et parvenir à ce point avant la date déterminée. Les participants doivent posséder les notions du tourisme sportif. La première étape révélera si l'équipe est prête à suivre l'itinéraire prévu. En effet, avant d’aller dans la montagne, dans la forêt ou faire du rafting, il faut bien évaluer les forces, comprendre si vous y êtes prêts.
La pêche dans une rivière agitée, le passage d’un marais impraticable avec l'aide d'une perche, l'orientation au fin fond d’un grand bois – tels seront les devoirs pour les participants à la randonnée extrémale. On sait que le parcours prendra une journée, et le point de départ est tenu secret pour que les touristes ne puissent pas étudier le terrain d'avance. Ils le verront pour la première fois pendant le voyage.
Les délais de la compétition sont déjà définis. Du 16 au 26 août à Syktyvkar – la capitale de la République des Komis – se tiendra le forum International de jeunesse. Une journée est réservée au projet «КEMI». Tous ceux qui ont déjà 18 ans peuvent y participer. Mais les organisateurs ne fixent pas la limite d'âge, à partir du principe : si tu es prêt au tourisme extrémal, donc tu es jeune, quel que soit ton âge marqué dans le passeport. Les règles du jeu et de l'enregistrement des participants sont annoncées sur le site web : ftrkominarod.ru
