«LE PRIX DE LA LIBERTÉ» AU «PELE DU BALLET RUSSE»

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En France, on l’appelle le Dieu de la danse, au Brésil — le Pelé du ballet russe. Les Américains manifestent une admiration et un amour tout aussi grands à son égard. «Vladimir Vassiliev – est un des plus grands danseurs dans l'histoire du ballet.
En France, on l’appelle le Dieu de la danse, au Brésil — le Pelé du ballet russe. Les Américains manifestent une admiration et un amour tout aussi grands à son égard. «Vladimir Vassiliev – est un des plus grands danseurs dans l'histoire du ballet. Dans la danse, il est aussi beau que les ouvrages de Michel-Ange », ont dit les membres du jury en lui remettant à New York le 29 mars prestigieux «le Prix de la Liberté» — Liberty Award. C’était leur appréciation des mérites de l'artiste dans l’histoire du ballet mondial.
La cérémonie de la remise du prix, c’était le début de la célébration aux États-Unis du prochain anniversaire de Vladimir Vassiliev: le 18 avril, le danseur célèbre aura 70 ans.
Un hasard a tout décidé, c’était le destin… Ses parents n'avaient aucune relation au théâtre, ou au ballet, mais à l’âge de sept ans, il s'est trouvé à un cours du cercle chorégraphique local. Déjà un an plus tard, le jeune danseur est venu pour la première fois à Moscou avec l'ensemble de danse pour enfants. Encore dans un an plus tard, il a été admis à l’école chorégraphique principale du pays, et, après y avoir terminé ses études, – à la troupe de ballet du célèbre Bolchoï. Le jeune danseur avait quelque chose de particulier, ce qui lui a valu l'attention de la légende du ballet russe Galina Oulanova. Mais c’est le maître de ballet Jury Grigorovitch qui a aidé à s’épanouir les talents du "génie de la danse» en herbe : en 1968, Vladimir Vassiliev entre en scène pour la première dans le rôle du chef des esclaves romains dans le ballet " Spartakus" d'Aram Khatchatourian, et la marche triomphale du spectacle commence dans le monde.
Vladimir Vassiliev a eu la chance d’avoir dansé en duo avec de grandes danseuses de ballet de l’époque : Maïa Plissetskaïa, Olga Lepechinskaia, Natalia Bessmertnova, Alicia Alonso, Carla Fracci … Mais sa Muse – sur la scène, et dans la vie, c’était toujours Catherine Maksimova. Leur histoire d’amour a commencé encore à l'école, ensuite, ils ont été invités à tourner ensemble dans un film soviéto-français.
Les époux et les partenaires scéniques étaient ensemble dans la tristesse et la joie : ils dansaient dans des spectacles que mettaient en scène pour eux les maîtres du ballet mondial Maurice Béjart et Roland Petit, ils tournaient chez Franco Zeffirelli … Quand le temps est venu, ils sont partis ensemble du Bolchoï. Lui, il a commencé à mettre en scène des ballets dans le monde entier, et elle lui soufflait les nouvelles idées, était la première à apprécier ses tableaux et ses œuvres poétiques. Leur union étonnamment harmonieuse ravissait et étonnait le monde de bohème! Presque cinquante ans ensemble! … Hélas, l'année passée Catherine Maksimova est décédée. Mais Vladimir Vassiliev, malgré sa peine énorme, continue la cause principale de leur vie : ses spectacles sont aujourd'hui sur les affiches de 19 théâtres de Russie et du monde!
Je souhaite que le fil de la passion pour le ballet ne se déchire jamais pour moi, et qu'après moi, quelqu'un d'autre le garde, — dit Vladimir Vassiliev. — Que les admirateurs du ballet aient le même plaisir qu’ils ont eu de nous deux, Catherine Maksimova et moi, de quelqu'un qui continuera nos traditions, notre ligne. Ce serait très bon. Ce serait le bonheur.



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