Le président Dimitri Medvedev a signé ce mardi le décret sur l’adhésion de la Russie aux sanctions du CS de l’ONU contre la Corée du Nord après ses essais nucléaires. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité le 12 juin 2009 la résolution n°1874 condamnant les essais nucléaires effectués par la RDPC. Ce document a durci les sanctions imposées à la Corée du Nord, en frappant d’interdit le commerce de tous les armements avec elle, à l’exception des armes à feu légères. La résolution du CS introduit une série de restrictions financières, y compris gèle les actifs pouvant servir au financement des programmes nucléaire et de missiles de la RDPC.
Les experts russes considèrent, toutefois, qu’à elle seule la politique des sanctions à l’encontre de la Corée du Nord ne suffit pas. Ils recommandent instamment d’élaborer une nouvelle ligne politique à l’égard de ce pays. L’essentiel est que la RDPC obtienne de la communauté internationale des garanties de sa sécurité nationale. Elle doit observer les principes du Traité de non-prolifération nucléaire, tout en réalisant son droit à des recherches nucléaires civiles. C’est ce qu’on disait mardi à Moscou lors de la conférence annuelle des spécialistes de Russie et de CEI pour la Corée. « Si les règles du jeu actuelles sont maintenues, il ne faut pas s’attendre à une dénucléarisation bénévole de la RDPC », a déclaré le directeur des programmes coréens à l’Institut de l’Economie auprès de l’Académie des Sciences de Russie Guéorgui Toloraïa.
Pour ce qui est du refus du potentiel d’armes nucléaires, il ne sera possible que dans le cas, où la sécurité du pays sera garantie. Pour le moment il n’existe pas de système efficace de garanties de sécurité dans la région d’Extrême-Orient.
Afin de rendre la ligne politique à l’égard de la RDPC plus réaliste et effective il faut commencer par mettre en place un système fiable de sécurité collective dans la région du Nord-est asiatique, sont persuadés les experts russes. La communauté internationale doit canaliser ses efforts vers une réconciliation des deux Etats coréens. Il convient d’engager la RDPC dans le processus de paix, ce qui n’est une tâche facile vu l’attitude prise par les leaders nord-coréens. Dans cette situation il importe de montrer que brandir les armes, d’autant plus nucléaires, n’a encore jamais servi la cause de la paix. C’est en fait à cela que portent les sanctions de CS de l’ONU, auxquelles la Russie vient d’adhérer.
Les experts russes considèrent, toutefois, qu’à elle seule la politique des sanctions à l’encontre de la Corée du Nord ne suffit pas. Ils recommandent instamment d’élaborer une nouvelle ligne politique à l’égard de ce pays. L’essentiel est que la RDPC obtienne de la communauté internationale des garanties de sa sécurité nationale. Elle doit observer les principes du Traité de non-prolifération nucléaire, tout en réalisant son droit à des recherches nucléaires civiles. C’est ce qu’on disait mardi à Moscou lors de la conférence annuelle des spécialistes de Russie et de CEI pour la Corée. « Si les règles du jeu actuelles sont maintenues, il ne faut pas s’attendre à une dénucléarisation bénévole de la RDPC », a déclaré le directeur des programmes coréens à l’Institut de l’Economie auprès de l’Académie des Sciences de Russie Guéorgui Toloraïa.
Pour ce qui est du refus du potentiel d’armes nucléaires, il ne sera possible que dans le cas, où la sécurité du pays sera garantie. Pour le moment il n’existe pas de système efficace de garanties de sécurité dans la région d’Extrême-Orient.
Afin de rendre la ligne politique à l’égard de la RDPC plus réaliste et effective il faut commencer par mettre en place un système fiable de sécurité collective dans la région du Nord-est asiatique, sont persuadés les experts russes. La communauté internationale doit canaliser ses efforts vers une réconciliation des deux Etats coréens. Il convient d’engager la RDPC dans le processus de paix, ce qui n’est une tâche facile vu l’attitude prise par les leaders nord-coréens. Dans cette situation il importe de montrer que brandir les armes, d’autant plus nucléaires, n’a encore jamais servi la cause de la paix. C’est en fait à cela que portent les sanctions de CS de l’ONU, auxquelles la Russie vient d’adhérer.