Le Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a proposé de créer un système de défense antimissile s’étendant de Vancouver à Vladivostok en coopération étroite avec la Russie. Il a fait cette déclaration samedi à Bruxelles. Il n’y a pas encore eu de réaction officielle de la part de Moscou mais le vice-directeur de l’Institut des États-Unis et du Canada Pavel Zolotariov a fait le commentaire suivant dans une interview accordée à notre radio.
Cette proposition du Secrétaire général de l’OTAN ne contredit pas du tout les propositions russes sur la création d’une nouvelle architecture de sécurité européenne. L’idée de Rasmussen se situe dans le prolongement des déclarations faites par les présidents russe et américains au sujet de coopération dans le domaine de défense antimissile.
Le moment choisi pour faire cette proposition n’avait rien d’un hasard. C’est que la veille il a été annoncé que le traité sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs entre la Russie et les États-Unis étaient fin prêt et qu’il serait signé le 8 avril à Prague.
La document prévoit la réduction d’un tiers des arsenaux nucléaires des deux pays et la diminution de plus de deux fois du nombre des missiles balistiques et des bombardiers lourds déployés. Il a été expressément précisé le rapport entre les évolutions des antimissiles et la quantité et la qualité des armements stratégiques offensifs. Ce détail très important sera fixé sous forme juridique. Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a déclaré à ce sujet lors de son interview télévisée de samedi, que le texte préparé pour signature ne contenait aucune clause qui faciliterait aux États-Unis la création du bouclier antimissile qui comporterait des risques pour la partie russe. Pourtant, l’administration américaine a affirmé samedi que le document concerté ne contenait aucune limitation pour le développement ou le déploiement des programmes américains actuels ou à venir.
Cette proposition du Secrétaire général de l’OTAN ne contredit pas du tout les propositions russes sur la création d’une nouvelle architecture de sécurité européenne. L’idée de Rasmussen se situe dans le prolongement des déclarations faites par les présidents russe et américains au sujet de coopération dans le domaine de défense antimissile.
Le moment choisi pour faire cette proposition n’avait rien d’un hasard. C’est que la veille il a été annoncé que le traité sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs entre la Russie et les États-Unis étaient fin prêt et qu’il serait signé le 8 avril à Prague.
La document prévoit la réduction d’un tiers des arsenaux nucléaires des deux pays et la diminution de plus de deux fois du nombre des missiles balistiques et des bombardiers lourds déployés. Il a été expressément précisé le rapport entre les évolutions des antimissiles et la quantité et la qualité des armements stratégiques offensifs. Ce détail très important sera fixé sous forme juridique. Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a déclaré à ce sujet lors de son interview télévisée de samedi, que le texte préparé pour signature ne contenait aucune clause qui faciliterait aux États-Unis la création du bouclier antimissile qui comporterait des risques pour la partie russe. Pourtant, l’administration américaine a affirmé samedi que le document concerté ne contenait aucune limitation pour le développement ou le déploiement des programmes américains actuels ou à venir.
La Russie et les États-Unis se sont mis d’accord que chacun des parties a le droit de décider si elle continuait à participer au processus de réduction des ASO en cas de changement des niveaux des systèmes stratégiques défensifs. Le traité START a une portée difficile à surestime. A son tour, la proposition du Secrétaire général de l’OTAN peut être considérée comme une démarche qui s’inscrit dans le prolongement des accords russo-américains, mais sa mise en œuvre devrait se faire sur une base paritaire.