Les législatives en Irak ont donné la victoire au bloc d’opposition « Al-Irakia » de l’ex-premier ministre Ayad Alaouï. Les partisans d’Alaouï ont battu l’alliance « État de droit » dirigé par l’actuel chef du cabinet Nouri al-Maliki à la faveur d’une toute petite majorité. Les partisans du premier ministre en exercice disposeront de 89 sièges au parlement, soit seulement 2 sièges de moins par rapport au bloc d’Alaouï.
Mais Nouri al-Maliki refuse de reconnaître cette différence, aussi petite soit-elle. En plus des blocs de l’ex- et de l’actuel premiers ministres, seront représentées au parlement l’Alliance nationale irakienne (70 sièges) et « Kurdistania » regroupant deux blocs kurdes. Les Kurdes ont pu obtenir 43 sièges au total.
Malgré l’intention de contester les résultats de la consultation manifestée par le premier ministre en exercice, Aïad Alaouï s’emploie déjà à créer une coalition pour former le nouveau gouvernement. L’ex-premier ministre ne perd pas son temps parce que, d’après la législation irakienne, il doit disposer d’une majorité parlementaire. C’est seulement à cette condition que ces propositions sur le composition du cabinet des ministres seront valables. S’il n’y parvient, le président déléguera tout simplement le droit de formation du gouvernement au leader d’un autre bloc.
Le fiable décalage entre les blocs de l’ancien et de l’actuel premiers ministres fait augurer des difficultés de formation du nouveau cabinet des ministres. Cependant, de l’avis de l’expert de l’Institut des relations internationales de l’Académie des sciences Vladimir Sotnikov, les parlementaires pourront s’entendre nonobstant les désaccords actuels.
Mais Nouri al-Maliki refuse de reconnaître cette différence, aussi petite soit-elle. En plus des blocs de l’ex- et de l’actuel premiers ministres, seront représentées au parlement l’Alliance nationale irakienne (70 sièges) et « Kurdistania » regroupant deux blocs kurdes. Les Kurdes ont pu obtenir 43 sièges au total.
Malgré l’intention de contester les résultats de la consultation manifestée par le premier ministre en exercice, Aïad Alaouï s’emploie déjà à créer une coalition pour former le nouveau gouvernement. L’ex-premier ministre ne perd pas son temps parce que, d’après la législation irakienne, il doit disposer d’une majorité parlementaire. C’est seulement à cette condition que ces propositions sur le composition du cabinet des ministres seront valables. S’il n’y parvient, le président déléguera tout simplement le droit de formation du gouvernement au leader d’un autre bloc.
Le fiable décalage entre les blocs de l’ancien et de l’actuel premiers ministres fait augurer des difficultés de formation du nouveau cabinet des ministres. Cependant, de l’avis de l’expert de l’Institut des relations internationales de l’Académie des sciences Vladimir Sotnikov, les parlementaires pourront s’entendre nonobstant les désaccords actuels.
Tous les partis qui ont pris part aux législatives reconnaissent que l’Irak a besoin de stabilité plutôt que d’une déstabilisation des fondements de l’État. Je crois que le gouvernement issu d’un accord politique sera crée en l’espace d’une trentaine de jours tout au plus car les Irakiens veulent avant tout que les troupes américaines se retirent du pays. Cette solution n’est pas envisageable à défaut d’un cabinet des ministres.
Malgré la réticence de l’actuel premier ministre Nouri al-Maliki à s’avouer vaincu, les observateurs internationaux estiment que les élections s’étaient déroulées sans irrégularités majeures. Ed Melchert qui dirige la mission de l’ONU d’aide à l’Irak a déclaré que les résultats de la consultation électorale étaient crédibles.
Malgré la réticence de l’actuel premier ministre Nouri al-Maliki à s’avouer vaincu, les observateurs internationaux estiment que les élections s’étaient déroulées sans irrégularités majeures. Ed Melchert qui dirige la mission de l’ONU d’aide à l’Irak a déclaré que les résultats de la consultation électorale étaient crédibles.