Les femmes russes font partie des mieux protégées dans le monde, — concluent les experts de la Banque mondiale dans leur rapport « Les femmes, le business et la loi -2010 ».
En se documentant pour préparer ce rapport, la Banque Mondiale a effectué une analyse comparée de la situation des femmes dans les différents pays en s’appuyant sur une série de critères. Les experts de la banque se sont servis de l’ensemble des indicateurs depuis le droit au congé de maternité payé jusqu’à la possibilité de faire le choix professionnel à l’égal des hommes.
Les experts ont abouti à la conclusion que les droits sociaux des femmes étaient assez bien protégés en Russie. Le rapport fait notamment une comparaison : si aux États-Unis les femmes ne bénéficient pas de congé de maternité, les femmes russes ont, quant à elles, le droit à un congé de maternité de 140 jours avec le maintien de leur salaire intégral. Les Russes partent également à la retraite en moyenne dix ans plus tôt que les Européennes. Maria Slobodskaïa qui dirige la commission de promotion de la société civile de la chambre civile de la Fédération de Russie, est d’accord avec les conclusions des experts de la banque.
En se documentant pour préparer ce rapport, la Banque Mondiale a effectué une analyse comparée de la situation des femmes dans les différents pays en s’appuyant sur une série de critères. Les experts de la banque se sont servis de l’ensemble des indicateurs depuis le droit au congé de maternité payé jusqu’à la possibilité de faire le choix professionnel à l’égal des hommes.
Les experts ont abouti à la conclusion que les droits sociaux des femmes étaient assez bien protégés en Russie. Le rapport fait notamment une comparaison : si aux États-Unis les femmes ne bénéficient pas de congé de maternité, les femmes russes ont, quant à elles, le droit à un congé de maternité de 140 jours avec le maintien de leur salaire intégral. Les Russes partent également à la retraite en moyenne dix ans plus tôt que les Européennes. Maria Slobodskaïa qui dirige la commission de promotion de la société civile de la chambre civile de la Fédération de Russie, est d’accord avec les conclusions des experts de la banque.
Les rapports de la Banque mondiale rendent dans une grande mesure compte de la situation réelle. C’est un fait que les femmes russes soient mieux protégées du point de vue social.
Et pourtant, — lisons-nous dans le rapport de la Banque, de même que la majorité des femmes dans le monde, les femmes russes sont moins payées que les hommes pour les mêmes tâches. C’est une pratique vicieuse qui consiste à payer à la femme 25% moins qu’à l’homme malgré son expérience, ses aptitudes et son savoir-faire et qui, malheureusement, est fort répandue en Russie. Cette situation ne changera pas du jour au lendemain, pense le président de la Fondation « La politique saint-pétersbourgeoise » Mikaïl Vinogradov.
Pour diverses raisons, la société n’est pas encore prête à l’assumer et les citoyens russes ont souvent tendance à considérer la situation actuelle comme faisant partie de l’ordre naturel. Les engagements sociaux contractés par l’État assurent néanmoins aux femmes sinon une prospérité au moins une certaine aisance matérielle.
Le rapport de la Banque dit que, malgré certaines inégalités de salaires, les femmes russes ont les mêmes droits civils et politiques que les hommes. En même temps, les Russes eux-mêmes ont la conviction que l’émancipation n’empêche pas du tout les femmes d’être bonnes épouses et tendres mères.
Et pourtant, — lisons-nous dans le rapport de la Banque, de même que la majorité des femmes dans le monde, les femmes russes sont moins payées que les hommes pour les mêmes tâches. C’est une pratique vicieuse qui consiste à payer à la femme 25% moins qu’à l’homme malgré son expérience, ses aptitudes et son savoir-faire et qui, malheureusement, est fort répandue en Russie. Cette situation ne changera pas du jour au lendemain, pense le président de la Fondation « La politique saint-pétersbourgeoise » Mikaïl Vinogradov.
Pour diverses raisons, la société n’est pas encore prête à l’assumer et les citoyens russes ont souvent tendance à considérer la situation actuelle comme faisant partie de l’ordre naturel. Les engagements sociaux contractés par l’État assurent néanmoins aux femmes sinon une prospérité au moins une certaine aisance matérielle.
Le rapport de la Banque dit que, malgré certaines inégalités de salaires, les femmes russes ont les mêmes droits civils et politiques que les hommes. En même temps, les Russes eux-mêmes ont la conviction que l’émancipation n’empêche pas du tout les femmes d’être bonnes épouses et tendres mères.
