Autant de millénaires qu’existe la culture de la terre, autant l’homme lutte contre les parasites de champs. De nos jours toute une branche de l’industrie chimique s’en occupe, en produisant des pesticides. Mais à côté d’une production légale, un grand nombre d’entreprises dans le monde entier fabriquent de la contrefaçon, mais c’est la Chine qui est en première position quant à leur contrebande à une large échelle. Un tel entre guillemets business rapporte beaucoup, mais il nuit énormément aux agriculteurs qui utilisent de faux pesticides sans parler des consommateurs de denrées alimentaires.
Tous ces problèmes ont réunis ces jours-ci à une table ronde au Bureau de l’UE à Moscou des représentants des organes étatiques russes, des responsables des sociétés aussi importantes que BASF, Du Pont, Syngenta suisse, des dealeurs, des experts et des consommateurs. La rencontre a été organisée par l’Association du business européen en Russie.
Je pense que tous ici présents sont venus à cette rencontre, conscients de la gravité du problème, qui touche directement à la sécurité, a dit en ouvrant la discussion Alexeï Alekseenko, porte-parole du Service fédéral du contrôle vétérinaire et phytosanitaire. Il s’agit de la sécurité financière des sociétés, produisant et vendant légalement les pesticides. Il en va aussi de la sécurité biologique : les agriculteurs utilisant des produits contrefaits risquent de perdre toute leur récolte et ensuite de se ruiner. Et enfin, l’essentiel, c’est la sécurité alimentaire, étant donné qu’une partie des produits contrefaits restent dans des denrées alimentaires, ce qui expose la santé des consommateurs. Strictement parlant, ce problème de contrefaçon ne date pas d’hier, si l’on croit le Vieux Testament, et ce que nous désignons aujourd’hui par la contrefaçon est apparu déjà aux marchés de troc, bien avant les rapports monétaires. Mais à présent à l’époque de globalisation ce mal est devenu un fléau, que nous avons à combattre ensemble. Nous nous sommes rassemblés ici justement pour voir comment conjuguer nos efforts et combattre la contrefaçon dans le secteur agraire. Maintenant, quand on voit se former un espace informationnel européen, il est possible de compter davantage sur un succès de nos activités dans ce sens. Avant tout, il convient de repérer et en finir avec des entreprises qui fabriquent et commercialisent des produits contrefaits. Nous espérons qu’avec le concours des départements homologues européens, qui pénalisent déjà sévèrement la contrefaçon, la Russie saura aussi lutter efficacement contre elle. Et à mon regard, dit en conclusion M. Alekseenko, l’un des résultats de notre conférence doit être la concrétisation du projet de former une commission de travail commune, engageant des experts russes et européens.
A l’issue de trois heures de discussions les participants à la table ronde se sont entendus sur les principes de la formation d’une telle commission de travail permanente. Le correspondant de la « Voix de la Russie » a demandé l’un des organisateurs, Pierre Kochadon, président du sous-comité de protection des végétaux à l’Association du business européen etreprésentant la société Syngenta, de tirer un bilan de cette table ronde.
Tous ces problèmes ont réunis ces jours-ci à une table ronde au Bureau de l’UE à Moscou des représentants des organes étatiques russes, des responsables des sociétés aussi importantes que BASF, Du Pont, Syngenta suisse, des dealeurs, des experts et des consommateurs. La rencontre a été organisée par l’Association du business européen en Russie.
Je pense que tous ici présents sont venus à cette rencontre, conscients de la gravité du problème, qui touche directement à la sécurité, a dit en ouvrant la discussion Alexeï Alekseenko, porte-parole du Service fédéral du contrôle vétérinaire et phytosanitaire. Il s’agit de la sécurité financière des sociétés, produisant et vendant légalement les pesticides. Il en va aussi de la sécurité biologique : les agriculteurs utilisant des produits contrefaits risquent de perdre toute leur récolte et ensuite de se ruiner. Et enfin, l’essentiel, c’est la sécurité alimentaire, étant donné qu’une partie des produits contrefaits restent dans des denrées alimentaires, ce qui expose la santé des consommateurs. Strictement parlant, ce problème de contrefaçon ne date pas d’hier, si l’on croit le Vieux Testament, et ce que nous désignons aujourd’hui par la contrefaçon est apparu déjà aux marchés de troc, bien avant les rapports monétaires. Mais à présent à l’époque de globalisation ce mal est devenu un fléau, que nous avons à combattre ensemble. Nous nous sommes rassemblés ici justement pour voir comment conjuguer nos efforts et combattre la contrefaçon dans le secteur agraire. Maintenant, quand on voit se former un espace informationnel européen, il est possible de compter davantage sur un succès de nos activités dans ce sens. Avant tout, il convient de repérer et en finir avec des entreprises qui fabriquent et commercialisent des produits contrefaits. Nous espérons qu’avec le concours des départements homologues européens, qui pénalisent déjà sévèrement la contrefaçon, la Russie saura aussi lutter efficacement contre elle. Et à mon regard, dit en conclusion M. Alekseenko, l’un des résultats de notre conférence doit être la concrétisation du projet de former une commission de travail commune, engageant des experts russes et européens.
A l’issue de trois heures de discussions les participants à la table ronde se sont entendus sur les principes de la formation d’une telle commission de travail permanente. Le correspondant de la « Voix de la Russie » a demandé l’un des organisateurs, Pierre Kochadon, président du sous-comité de protection des végétaux à l’Association du business européen etreprésentant la société Syngenta, de tirer un bilan de cette table ronde.
C’était un reportage de notre correspondant Igor Yazon sur une récente table ronde de l’Association du business européen qui avait pour thème la lutte contre des produits contrefaits dans le secteur agraire.