Un « reportage spécial » de la télévision géorgienne sur l’invasion de la Géorgie par la Russie et sur l’assassinat de Saakachvili est encore une provocation du côté du régime du président géorgien. Et c’est encore une confirmation que l’objectif des autorités à Tbilissi est de diviser les peuples frères et de créer dans la société des tensions selon le scénario de l’août 2008 lorsque la Géorgie avait agressé l’Ossétie du Sud.
Une émission d’une demi-heure sur l’invasion militaire opérée par la Russie avec bombardements des aéroports et des ports maritimes géorgiens, assassinat du président et prise du pouvoir par l’opposition a été diffusée hier par une chaîne de télévision pro-Saakachvili lors du prime time du soir. Au début de l’émission il y avait une notice qu’il s’agissait d’un « reportage spécial sur un éventuel déroulement de la situation actuelle ». Mais la plupart des spectateurs n’ont pas remarqué la note et ont cru qu’il s’agissait des vrais événements. Plus tard, dans le même studio la porte-parole du président a expliqué aux spectateurs que ce qu’ils avaient vu n’était juste que de la fantaisie des journalistes. Mais les ingrats citoyens n’ont pas apprécié le génie des créateurs : les résidents de Tbilissi sont sortis dans la rue pour protester contre la provocation diffusée par la chaîne.
Bien entendu, le Tbilissi officiel dit qu’il n’était pas au courant qu’une telle émission allait être montrée. Mais tout le monde comprend que c’est un nouveau tournant de la guerre médiatique que Saakachvili essaie de mener contre la Russie. Et il veut que cette guerre soit gérée selon les scénarios préférés des Etats-Unis dont le président géorgien se croit fidèle partisan. Saakachvili a besoin de ces provocations pour une fois de plus persuader les gens que la patrie est en danger, estime Konstantin Kosachev, chef du comité des relations internationales auprès de la Douma :
Tout cela cache l’espoir que soit les autorités sud-ossètes, soit les autorités russes vont donner un prétexte pour les accuser d’ingérence dans les affaires intérieures de la Géorgie. Ca ne va pas se passer. La Russie ne va pas céder aux provocations.
Une émission d’une demi-heure sur l’invasion militaire opérée par la Russie avec bombardements des aéroports et des ports maritimes géorgiens, assassinat du président et prise du pouvoir par l’opposition a été diffusée hier par une chaîne de télévision pro-Saakachvili lors du prime time du soir. Au début de l’émission il y avait une notice qu’il s’agissait d’un « reportage spécial sur un éventuel déroulement de la situation actuelle ». Mais la plupart des spectateurs n’ont pas remarqué la note et ont cru qu’il s’agissait des vrais événements. Plus tard, dans le même studio la porte-parole du président a expliqué aux spectateurs que ce qu’ils avaient vu n’était juste que de la fantaisie des journalistes. Mais les ingrats citoyens n’ont pas apprécié le génie des créateurs : les résidents de Tbilissi sont sortis dans la rue pour protester contre la provocation diffusée par la chaîne.
Bien entendu, le Tbilissi officiel dit qu’il n’était pas au courant qu’une telle émission allait être montrée. Mais tout le monde comprend que c’est un nouveau tournant de la guerre médiatique que Saakachvili essaie de mener contre la Russie. Et il veut que cette guerre soit gérée selon les scénarios préférés des Etats-Unis dont le président géorgien se croit fidèle partisan. Saakachvili a besoin de ces provocations pour une fois de plus persuader les gens que la patrie est en danger, estime Konstantin Kosachev, chef du comité des relations internationales auprès de la Douma :
Tout cela cache l’espoir que soit les autorités sud-ossètes, soit les autorités russes vont donner un prétexte pour les accuser d’ingérence dans les affaires intérieures de la Géorgie. Ca ne va pas se passer. La Russie ne va pas céder aux provocations.
Le représentant plénipotentiaire de la Russie auprès de l’OTAN Dmitri Rogozin estime à son tour que la performance de samedi était destinée aux protecteurs occidentaux de la Géorgie. Mais Dmitri Rogozin est persuadé que ces protecteurs seront aussi confus de voir le résultat du travail de leur marionnette géorgienne. Les experts disent que la communauté internationale doit encore juger de la cruauté et du cynisme de Saakachvili. C’est dans ce contexte que Moscou veut attirer l’attention des organisations internationales à cette nouvelle provocation de Tbilissi.
