« Le Quartette » des médiateurs internationaux du règlement du Proche-Orient a condamné la .décision d’Israël de construire de nouveaux logements à Jérusalem-Est, — lisons-nous dans la déclaration diffusée au siège de l’ONU.
Aucune action unilatérale entreprise par l’une des parties du conflit arabo-israélien ne peut préjuger de l’issue des négociations et ne sera reconnue par la communauté internationale, font fermement ressortir la Russie, l’UE, les États-Unis et l’ONU. Ils ont diffusé vendredi soir une déclaration commune en précisant que la paix arabo-israélienne et la création d’un État palestinien viable répondaient aux intérêts de tous les États de la région et de la communauté internationale.
Israël a annoncé publiquement son projet de construire 1600 immeubles à Jérusalem-Est malgré les démarches personnelles entreprises par le vice-président américain Joseph Biden. Mieux encore, cette déclaration a été faite à la veille du commencement des négociations indirectes entre Israël et la Palestine. La reprise du processus de paix a dérapé une fois de plus. La ligue des pays arabes a annoncé son intention de geler tout contact avec Israël, y compris par le truchement des médiateurs, tant que celui-ci n’aura pas donné un coup d’arrêt définitif à son programme de construction de logements sur les territoires en litige.
L’extension des colonies juives sur la rive ouest du Jourdain était jusqu’ici le principal obstacle à la reprise du dialogue palestino-israélien. Cédant aux pressions de Washington, Israël a décrété en novembre dernier un moratoire de dix mois sur la construction de nouveaux logements mais cette mesure ne s’étendait pas à Jérusalem-Est. Dans le même temps, le premier ministre israélien Benjamin Netannyahou a prévenu dès 2010 les Arabes que l’État juif n’avait pas l’intention de se retirer de la rive ouest. Les médiateurs internationaux, y compris l’Égypte et quelques autres pays arabes, ont pourtant réussi à obtenir l’accord des parties pour commencer les négociations indirectes. Or, en annonçant son intention de construire des logements à Jérusalem-Est, Israël a remis en cause la possibilité même des négociations, — a souligné le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Aucune action unilatérale entreprise par l’une des parties du conflit arabo-israélien ne peut préjuger de l’issue des négociations et ne sera reconnue par la communauté internationale, font fermement ressortir la Russie, l’UE, les États-Unis et l’ONU. Ils ont diffusé vendredi soir une déclaration commune en précisant que la paix arabo-israélienne et la création d’un État palestinien viable répondaient aux intérêts de tous les États de la région et de la communauté internationale.
Israël a annoncé publiquement son projet de construire 1600 immeubles à Jérusalem-Est malgré les démarches personnelles entreprises par le vice-président américain Joseph Biden. Mieux encore, cette déclaration a été faite à la veille du commencement des négociations indirectes entre Israël et la Palestine. La reprise du processus de paix a dérapé une fois de plus. La ligue des pays arabes a annoncé son intention de geler tout contact avec Israël, y compris par le truchement des médiateurs, tant que celui-ci n’aura pas donné un coup d’arrêt définitif à son programme de construction de logements sur les territoires en litige.
L’extension des colonies juives sur la rive ouest du Jourdain était jusqu’ici le principal obstacle à la reprise du dialogue palestino-israélien. Cédant aux pressions de Washington, Israël a décrété en novembre dernier un moratoire de dix mois sur la construction de nouveaux logements mais cette mesure ne s’étendait pas à Jérusalem-Est. Dans le même temps, le premier ministre israélien Benjamin Netannyahou a prévenu dès 2010 les Arabes que l’État juif n’avait pas l’intention de se retirer de la rive ouest. Les médiateurs internationaux, y compris l’Égypte et quelques autres pays arabes, ont pourtant réussi à obtenir l’accord des parties pour commencer les négociations indirectes. Or, en annonçant son intention de construire des logements à Jérusalem-Est, Israël a remis en cause la possibilité même des négociations, — a souligné le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Tout en condamnant la récente décision d’Israël, le « Quartette » préfère prendre une position moins rigide. La Russie, les «États-Unis, l’UE et l’ONU appellent les Palestiniens et les Israéliens à reprendre sans délai le dialogue et contribuer à créer l’ambiance favorable au succès des négociations et au règlement de tous les principaux problèmes y compris en ce qui concerne le statut de Jérusalem.
Il est évident que la réunion du « Quartette » fixée au 19 mars à Moscou aura une importance décisive dans ce contexte. A cette réunion prendront par le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, le Secrétaire générale de l’ONU Ban Ki-Moon, la secrétaire d’État des États-Unis Hillary Clinton et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères Catherine Ashton. Ils devront examiner la situation au Proche-Orient et aller au-delà en proposant des mesures susceptibles de faire sortir le processus du règlement de l’impasse.
Il est évident que la réunion du « Quartette » fixée au 19 mars à Moscou aura une importance décisive dans ce contexte. A cette réunion prendront par le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, le Secrétaire générale de l’ONU Ban Ki-Moon, la secrétaire d’État des États-Unis Hillary Clinton et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères Catherine Ashton. Ils devront examiner la situation au Proche-Orient et aller au-delà en proposant des mesures susceptibles de faire sortir le processus du règlement de l’impasse.