Votre toutou a-t-il un avocat? Et votre perroquet? Et vos poissons rouges? Et votre chèvre? Non? Quelle honte! Mais vous étes donc vraiment inhumain pour laisser vos chouchous sans la défense juridique!
Bon, trêve de plaisanteries, vous avez compris sans doute de quoi je parle. Oui, il s’agit bien de l’initiative de la Protection suisse des animaux qui préconisait la création dans tous les cantons d’un poste d’avocat pour les animaux et qui a été rejetée par la majorité écrasante des Suisses au référendum du dimanche dernier.
Ne vous méprenez surtout pas sur le sens de mon ironie. J’aime les animaux et surtout ceux qui font partie de notre vie quotidienne. Ce sont des amis qui méritent nos soins et notre amour. Mais cette sollicitude naturelle ne doit pas être réglementée au point de toucher à l’absurde comme ça a failli devenir le cas avec la proposition des protécteurs suisses des animaux. Et Dieu sait si les droits des animaux dits sociaux y compris celui au confort sexuel ou à l’espace vital sont déjà dûment, sinon excessivement protégés par la législation suisse.
Alors à quoi ça rime cette initiative de la Protection suisse des animaux? Parfois j’ai l’impression que l’hédonisme de l’actuelle société européenne l’a blasée au point de lui faire perdre les notions initiales d’humanisme, sinon de logique élémentaire. Les cochons domestiques ont droit à un avocat? Parfait. Mais pourquoi pas les cochons et les vaches qui sont condamnés à l’abbatoir sans autre forme de procès? Et pour extrapoler cette tendance ou plus précisément cette façon d’exterioriser les complexes de sa propre importance devrait on défendre les droits de tous les êtres vivants?
Bon, trêve de plaisanteries, vous avez compris sans doute de quoi je parle. Oui, il s’agit bien de l’initiative de la Protection suisse des animaux qui préconisait la création dans tous les cantons d’un poste d’avocat pour les animaux et qui a été rejetée par la majorité écrasante des Suisses au référendum du dimanche dernier.
Ne vous méprenez surtout pas sur le sens de mon ironie. J’aime les animaux et surtout ceux qui font partie de notre vie quotidienne. Ce sont des amis qui méritent nos soins et notre amour. Mais cette sollicitude naturelle ne doit pas être réglementée au point de toucher à l’absurde comme ça a failli devenir le cas avec la proposition des protécteurs suisses des animaux. Et Dieu sait si les droits des animaux dits sociaux y compris celui au confort sexuel ou à l’espace vital sont déjà dûment, sinon excessivement protégés par la législation suisse.
Alors à quoi ça rime cette initiative de la Protection suisse des animaux? Parfois j’ai l’impression que l’hédonisme de l’actuelle société européenne l’a blasée au point de lui faire perdre les notions initiales d’humanisme, sinon de logique élémentaire. Les cochons domestiques ont droit à un avocat? Parfait. Mais pourquoi pas les cochons et les vaches qui sont condamnés à l’abbatoir sans autre forme de procès? Et pour extrapoler cette tendance ou plus précisément cette façon d’exterioriser les complexes de sa propre importance devrait on défendre les droits de tous les êtres vivants?
Et a propos des êtres vivants j’en connais un bon milliard qui crèvent de faim et de maladies dans tous les coins du monde. Certes, il ne s’agit pas de la Suisse ni de tous les autres pays européens qui se prélassent dans leur confort d’ailleurs bien mérité. Ce n’est pas un reproche, loin de là. Mais c’est vraiment faire preuve d’hypocrisie que de réclamer des avocats pour les animaux tout en sachant que des centaines de millions d’êtres humains sont privés d’espoir de survivre. Et s’il est vrai que l’initiative de la Protection suisse des animaux a été dictée, comme l’affirment certains médias en France et en Suisse, par une cupidité égoïste de certains membres du barreau cette initiative ne traduirait qu’une tentative aussi démagogique que cynique d’exploiter les bons sentiments des citoyens.
Dieu merci, les Helvètes ont eu suffisamment de bon sens pour ne pas se ridiculiser définitivement aux yeux de l’Europe. Et pour éviter tout malentendu je répète que j’adore mon chien et qu’il jouit du confort dont il a besoin. Cela sans l’aide d’un avocat.
Dieu merci, les Helvètes ont eu suffisamment de bon sens pour ne pas se ridiculiser définitivement aux yeux de l’Europe. Et pour éviter tout malentendu je répète que j’adore mon chien et qu’il jouit du confort dont il a besoin. Cela sans l’aide d’un avocat.